MISTRAL ET VENT DU SUD
hors concours
Vent du nord, vent du sud et celui de traverse,
En chaque saison la Provence les subit,
Fief des pulses d’Éole de tout acabit,
Redoutable Mistral qui lamine et transperce…
L’automne venu, il s’installe plus encore
Faisant tournoyer les feuilles violemment,
Les transportant, les séparant, les rassemblant,
Il serait vain tout hauban, étai ou accore !
En manœuvres rusées, perfides et subreptices,
Forçant fenêtres, portes et rossant les volets,
Soufflant dans les cheminées tel dans un sifflet,
Rugissant il s’engouffre en tout les interstices,
Après une bienfaitrice et brève accalmie
Détrempant morne feuillage jonchant le sol
Qui pleure sur sa candeur, ne jouant le fol
Le vent du sud lui succède apportant la pluie,
De retour maitre Mistral revient en puissance
Chassant les nuages et asséchant les chemins.
Réduisant les plaines à l’état de parchemins,
Sévissant avant de tirer sa révérence…
Essoufflé il laissera place à son compère
Qui de nouveau nous détrempera fortement,
Puis il réapparaitra sans ménagement
De plus en plus mordant, glacial, il m’exaspère !
hors concours
Vent du nord, vent du sud et celui de traverse,
En chaque saison la Provence les subit,
Fief des pulses d’Éole de tout acabit,
Redoutable Mistral qui lamine et transperce…
L’automne venu, il s’installe plus encore
Faisant tournoyer les feuilles violemment,
Les transportant, les séparant, les rassemblant,
Il serait vain tout hauban, étai ou accore !
En manœuvres rusées, perfides et subreptices,
Forçant fenêtres, portes et rossant les volets,
Soufflant dans les cheminées tel dans un sifflet,
Rugissant il s’engouffre en tout les interstices,
Après une bienfaitrice et brève accalmie
Détrempant morne feuillage jonchant le sol
Qui pleure sur sa candeur, ne jouant le fol
Le vent du sud lui succède apportant la pluie,
De retour maitre Mistral revient en puissance
Chassant les nuages et asséchant les chemins.
Réduisant les plaines à l’état de parchemins,
Sévissant avant de tirer sa révérence…
Essoufflé il laissera place à son compère
Qui de nouveau nous détrempera fortement,
Puis il réapparaitra sans ménagement
De plus en plus mordant, glacial, il m’exaspère !