M'EXHAUSSERAIS-TU QUAND-MEME
J'ai oublié l'église,
J'ai oublié l'eau tiède
Qui bénit, qui baptise.
Je n'ai demandé d'aide
Qu'aux patrons d'entreprises
Et qu'aux gérants de banques
Parce que la marchandise
Je sais où ils la planquent.
J'ai oublié il y a longtemps
Les mots du Notre-Père
Le nombre de commandements
Et le prénom de Ta mère
J'ai dit plus de blasphèmes
Que dix ivrognes en coeur
Plus d'histoires obscènes
Qu'un convoi de camionneurs.
Mais si je te demandais malgré tout
De sauver l'homme que j'aime
Qui est dans un piteux état
M'exhausserais-tu quand même.
Je n'ai pas été serviable
J'ai pensé qu'à moi- même
Il y a des brebis plus fiables
Dans la plupart des fermes
Il ne me poussera pas d'aile
Je vais mourir comme une plante.
Il y en a qui se prosternent
Devant leur Dieu,
Moi je vis dans l'outrance
Et mes genoux se portent à merveille.
Je mange de la viande bleue
Le vendredi de chaque semaine
Et tout le chocolat que je veux
A longueur de Carême
Mais si je te demandais comme ça
De sauver l'homme que j'aime
Qui est dans un piteux état
M'exhausserais-tu quand même.
Si j'allumais des cierges
Si je promettais de croire
Si le prénom de la Vierge
Me revenait en mémoire
Et que je te demandais
De sauver l'homme que j'aime
Qui est dans un piteux état
M'exhausserais-tu
M'exhausserais-tu
J'ai oublié l'église,
J'ai oublié l'eau tiède
Qui bénit, qui baptise.
Je n'ai demandé d'aide
Qu'aux patrons d'entreprises
Et qu'aux gérants de banques
Parce que la marchandise
Je sais où ils la planquent.
J'ai oublié il y a longtemps
Les mots du Notre-Père
Le nombre de commandements
Et le prénom de Ta mère
J'ai dit plus de blasphèmes
Que dix ivrognes en coeur
Plus d'histoires obscènes
Qu'un convoi de camionneurs.
Mais si je te demandais malgré tout
De sauver l'homme que j'aime
Qui est dans un piteux état
M'exhausserais-tu quand même.
Je n'ai pas été serviable
J'ai pensé qu'à moi- même
Il y a des brebis plus fiables
Dans la plupart des fermes
Il ne me poussera pas d'aile
Je vais mourir comme une plante.
Il y en a qui se prosternent
Devant leur Dieu,
Moi je vis dans l'outrance
Et mes genoux se portent à merveille.
Je mange de la viande bleue
Le vendredi de chaque semaine
Et tout le chocolat que je veux
A longueur de Carême
Mais si je te demandais comme ça
De sauver l'homme que j'aime
Qui est dans un piteux état
M'exhausserais-tu quand même.
Si j'allumais des cierges
Si je promettais de croire
Si le prénom de la Vierge
Me revenait en mémoire
Et que je te demandais
De sauver l'homme que j'aime
Qui est dans un piteux état
M'exhausserais-tu
M'exhausserais-tu
Sébastienne
Chanson de Linda Lemay