Mes prières attendent tes prières
Tu vis la tête suspendue
aux confins des chemins,
entre les plis des ténèbres,
et les passeurs des nuages,
ta paume ne m’a pas
encore effleurée,
mes prières attendent tes prières
dans le silence des bocages.
Ta robe nomme
la guirlande des odeurs,
tes bas de soie crissent
dans la gangue des soleils
qui
hissent le bénitier des nues,
tandis que l’horizon porte
le manteau de tes songes et de l’Espoir.
Je guette chacun de tes pas
dans la prée, parmi l’encens des ferveurs
le long de l’Ire, et
sur la proue des mousses,
je guette chaque goutte
de ta clarté,
Toi dont l’auréole
se suspend au vent des regards,
je guette la lance du Temps,
le labyrinthe de nos cris
parmi les bois et les plaines,
je guette l’échancrure de ton souffle.
Ton haleine se rapproche maintenant
de la toison de nos salives,
de l’hymne de nos rivières d’amour,
Tu es en moi à jamais, ma Douce.
Sophie 839
Tu vis la tête suspendue
aux confins des chemins,
entre les plis des ténèbres,
et les passeurs des nuages,
ta paume ne m’a pas
encore effleurée,
mes prières attendent tes prières
dans le silence des bocages.
Ta robe nomme
la guirlande des odeurs,
tes bas de soie crissent
dans la gangue des soleils
qui
hissent le bénitier des nues,
tandis que l’horizon porte
le manteau de tes songes et de l’Espoir.
Je guette chacun de tes pas
dans la prée, parmi l’encens des ferveurs
le long de l’Ire, et
sur la proue des mousses,
je guette chaque goutte
de ta clarté,
Toi dont l’auréole
se suspend au vent des regards,
je guette la lance du Temps,
le labyrinthe de nos cris
parmi les bois et les plaines,
je guette l’échancrure de ton souffle.
Ton haleine se rapproche maintenant
de la toison de nos salives,
de l’hymne de nos rivières d’amour,
Tu es en moi à jamais, ma Douce.
Sophie 839