Mes mains de volupté ondoient parmi la victoire de la clarté
Je t’apporterai bientôt à genoux,
ô ma Maîtresse, ma Vénérée,
des violettes et des lys, ces fleurs que tu aimes tant,
et que j’ai cueillies pour toi, à l’aube,
ô ma Maîtresse, ma Vénérée,
des violettes et des lys, ces fleurs que tu aimes tant,
et que j’ai cueillies pour toi, à l’aube,
alors que tu dormais encore, nue, dessus l’ivoire de notre couche,
les vaisseaux d’ailes des oiselles effleurent les ciels d’azur,
le Loir coule, non loin de moi,
je chemine, appuyée contre les beffrois des ramées,
les vaisseaux d’ailes des oiselles effleurent les ciels d’azur,
le Loir coule, non loin de moi,
je chemine, appuyée contre les beffrois des ramées,
les bocages et les forêts ruissellent de splendeur,
tandis que mes mains de volupté ondoient,
délicates, parmi l’océan des langueurs enflammées,
parmi la victoire de la clarté.
tandis que mes mains de volupté ondoient,
délicates, parmi l’océan des langueurs enflammées,
parmi la victoire de la clarté.
J’adore tout de toi, les fards de tes paupières,
les parfums que tu te mets sur ton visage,
sous le marquisat de tes aisselles, et la virginité de
ton sexe d’amour que j’honore à tout instant,
les parfums que tu te mets sur ton visage,
sous le marquisat de tes aisselles, et la virginité de
ton sexe d’amour que j’honore à tout instant,
poétesse de Sappho, j’écris à tout instant des odes érotiques
dessus la prée, dessus les lèvres des ruisseaux,
la lune sait l’hymne de mes râles de passion
quand tu me possèdes.
dessus la prée, dessus les lèvres des ruisseaux,
la lune sait l’hymne de mes râles de passion
quand tu me possèdes.
Peu nous chaut les quolibets obscènes de quelques hommes
quand nous marchons, paumes entrelacées, dedans Paris,
car seul compte les clameurs de notre Désir,
et de nos délices si belles.
quand nous marchons, paumes entrelacées, dedans Paris,
car seul compte les clameurs de notre Désir,
et de nos délices si belles.
Je te veux depuis qu’un jour d’été,
nos regards se sont croisés à la fête paroissiale,
la brise printanière soulevait par à-coups
les algues de ta longue chevelure d’ébène,
nos regards se sont croisés à la fête paroissiale,
la brise printanière soulevait par à-coups
les algues de ta longue chevelure d’ébène,
les donjons de tes seins lourds dodelinaient,
libres de tout emprise, sous ta micro-robe de satin,
à ta vue, mes mamelons se sont durcis de désir,
tu as convoité la fourrure de ma Jouissance.
libres de tout emprise, sous ta micro-robe de satin,
à ta vue, mes mamelons se sont durcis de désir,
tu as convoité la fourrure de ma Jouissance.
A mon retour en notre borde, tu m’accueilleras, concupiscente,
tu m’emmèneras sur les prairies de la Sensualité,
là où naît le vin de nos blanches noces,
et je serai tienne à nouveau pour l’éternité !
tu m’emmèneras sur les prairies de la Sensualité,
là où naît le vin de nos blanches noces,
et je serai tienne à nouveau pour l’éternité !
Sophie Rivière