Ecrit le 2 mars 2008
Mes jeunes années
Passées à la campagne, au coeur d'un vignoble
Qui produisait en quantité de ce vin si noble
Qu'est le "Côtes de Bourg" sur Gironde,
Mais attention, vous auriez vite fait d'être rond(e).
Ces jeunes années passées dans les rangs de vigne,
A me promener le long de l'ancienne ligne
De chemin de fer, envahie par les herbes,
Que ma grand-mère ramassait pour ses lapins.
Elles les mettaient dans un sac en toile de jute
Qu'elle portait par-dessus son épaule habituée.
Ses sabots, son sac, sa fauçille et son béret,
Telle on reconnaissait ma mémée.
Avec un petit couteau, pissenlits et doucette elle déterrait.
Lors de la vendange, les propriétaires s'entraidaient,
Chacun ayant son raisin à récolter, il ne fallait pas trainer,
Et pas un grain il ne fallait par terre laisser...
La récompense au bout du rang, un petit coup de vin blanc
trempé dans de l'eau fraiche dans un seau en fer blanc.
Que de bons moments j'ai passé avec ma mémée.
Mon bonheur, c'était d'aller dans le poulailler
Pour aller chercher les oeufs frais avec mon petit panier,
Surtout faire attention à ne pas les casser...
Le coq me regardait toujours d'un oeil mauvais,
Surveillant les poules et tout ce que je faisais.
Mon plaisir, caresser les lapins si doux
Et leur distribuer la bonne herbe fraiche coupée.
De regarder les canards pataugeant dans la gadoue.
J'essayais de ne pas penser à se que tous deviendraient !
Puis un petit tour au jardin potager, voir ce qui avait poussé
Et récolter se qui était bon à cuisiner.
Je ne peux pas tout raconter, mais c'était
Le temps du bonheur de vivre, ces jeunes années.
MarysePassées à la campagne, au coeur d'un vignoble
Qui produisait en quantité de ce vin si noble
Qu'est le "Côtes de Bourg" sur Gironde,
Mais attention, vous auriez vite fait d'être rond(e).
Ces jeunes années passées dans les rangs de vigne,
A me promener le long de l'ancienne ligne
De chemin de fer, envahie par les herbes,
Que ma grand-mère ramassait pour ses lapins.
Elles les mettaient dans un sac en toile de jute
Qu'elle portait par-dessus son épaule habituée.
Ses sabots, son sac, sa fauçille et son béret,
Telle on reconnaissait ma mémée.
Avec un petit couteau, pissenlits et doucette elle déterrait.
Lors de la vendange, les propriétaires s'entraidaient,
Chacun ayant son raisin à récolter, il ne fallait pas trainer,
Et pas un grain il ne fallait par terre laisser...
La récompense au bout du rang, un petit coup de vin blanc
trempé dans de l'eau fraiche dans un seau en fer blanc.
Que de bons moments j'ai passé avec ma mémée.
Mon bonheur, c'était d'aller dans le poulailler
Pour aller chercher les oeufs frais avec mon petit panier,
Surtout faire attention à ne pas les casser...
Le coq me regardait toujours d'un oeil mauvais,
Surveillant les poules et tout ce que je faisais.
Mon plaisir, caresser les lapins si doux
Et leur distribuer la bonne herbe fraiche coupée.
De regarder les canards pataugeant dans la gadoue.
J'essayais de ne pas penser à se que tous deviendraient !
Puis un petit tour au jardin potager, voir ce qui avait poussé
Et récolter se qui était bon à cuisiner.
Je ne peux pas tout raconter, mais c'était
Le temps du bonheur de vivre, ces jeunes années.