Manteau de laine
J’ai noté son chagrin ce matin vers la plaine,
Car cette église au loin voit le calme vermeil
Submergeant l’horizon un jour de porcelaine.
Le destin si cruel au bras de Madeleine
Sur son pleur qui rougeoie et brise le sommeil,
Mais chacun porte aussi son chaud manteau de laine.
Quand l’automne d’un soir suit la brume d’un chant,
Le silence est sournois et jette un froid glaçant
Sur la rose.
Le défi de la pluie est l’esprit de la mort
Que partage le vent qui traverse le nord
Et l’arrose.
Maria-Dolores