M'aimes-tu ? Demande la plage d'or à la vague bleue
Bien sur ! Vois comme avec douceur je te recouvre
T'offrant ma douce écume tel un collier à ton cou
De perles nacrées tombées d'un bijou précieux.
M'aimes-tu ? Demande la feuille rousse au vent.
Bien sur ! Vois comme je te fais danser et tournoyer
Soulevant avec grâce ton jupon flamboyant
Au-dessus des cimes, pour que tous puissent t'admirer.
M'aimes-tu ? Demande la nuit d'encre au jour clair.
Bien sur ! Vois comme j'explose en toi à chaque crépuscule
Et avec quelle douceur tu m'embrasses à l'aurore des lumières
Tous immortalisant notre Amour sur pellicule.
M'aimes-tu ? Ai-je envie de te demander chaque jour.
A coup sur, cette question te prendra de court.
Vois comme mes yeux brillent quand ils plongent dans les tiens
Vois comme dans tes bras, serrée, enfin je me sens bien.
Mais parfois, dit la plage, plus rien ne bouge,
Et parfois avec rage tu frappes mes flancs.
Mais parfois, dit la feuille, au fond d'un bouge
Ou raser mille écueils, tu me pousses, jubilant.
Mais parfois, dit la nuit, trop de nuages s'en mêlent
Et plus aucun éclat de couleur ne se voit.
Et souvent, je me dis qu'un Amour inusuel
Est le seul acceptable à te mettre en émoi.
Eléa-Myrtille, le 10/11/2017
Bien sur ! Vois comme avec douceur je te recouvre
T'offrant ma douce écume tel un collier à ton cou
De perles nacrées tombées d'un bijou précieux.
M'aimes-tu ? Demande la feuille rousse au vent.
Bien sur ! Vois comme je te fais danser et tournoyer
Soulevant avec grâce ton jupon flamboyant
Au-dessus des cimes, pour que tous puissent t'admirer.
M'aimes-tu ? Demande la nuit d'encre au jour clair.
Bien sur ! Vois comme j'explose en toi à chaque crépuscule
Et avec quelle douceur tu m'embrasses à l'aurore des lumières
Tous immortalisant notre Amour sur pellicule.
M'aimes-tu ? Ai-je envie de te demander chaque jour.
A coup sur, cette question te prendra de court.
Vois comme mes yeux brillent quand ils plongent dans les tiens
Vois comme dans tes bras, serrée, enfin je me sens bien.
Mais parfois, dit la plage, plus rien ne bouge,
Et parfois avec rage tu frappes mes flancs.
Mais parfois, dit la feuille, au fond d'un bouge
Ou raser mille écueils, tu me pousses, jubilant.
Mais parfois, dit la nuit, trop de nuages s'en mêlent
Et plus aucun éclat de couleur ne se voit.
Et souvent, je me dis qu'un Amour inusuel
Est le seul acceptable à te mettre en émoi.
Eléa-Myrtille, le 10/11/2017