hors concours ( Rimes ABAB )
Magique est la forêt...
Descend le soir et les arbres deviennent presque humains,
Leurs belles ramures encore vertes frissonnent et s'agitent.
Leurs grands bras parés de dentelles secouent leurs mains,
Jouent dans les voiles sensuels du vent, qui les sollicitent...
On entend la chouette d'or hululer sous la lune d'argent,
Des bruissements d'ailes qui aspirent à l'envol nocturne...
Vous ne la verrez jamais, croiser l'éclat de son œil ardent
Pourrait vous consumer jusqu'à l'âme, sans pitié aucune...
Le renard lui-même ne s'y risque pas, il observe l'oiseau,
Tapi sous les feuillages au sol, prêt à bondir, en silence.
Il pense : « Comment faire pour atteindre le ruisseau ? »
Reste prudent, se couche sur la mousse, prend patience...
C'est alors qu'un fait exceptionnel vient à se produire !
L'oiseau se dirige vers le renard et se pose à côté de lui,
Et dit : « sais-tu qui je suis ? » tel un être prêt à séduire...
« Tu es la chouette d'or, celle qui garde un trésor enfoui. »
« Veux- tu savoir où se cachent ses pierres précieuses ? »
Il te faudra pour cela devenir un homme, fixe mes yeux,
Tu y verras le chemin menant à des choses merveilleuses...
Le renard tout éberlué se voit attribuer le corps d'un dieu...
La forêt s'entrouvre toute tremblante...illuminée peu à peu
Par le faisceau d'une lumière éternelle...Apparaît une dame
Recouverte de plumes d'or, couronnée d'un rameau de feu...
Il interroge: « Mais qui êtes-vous ? » « Je suis une femme ! »
« Oui, mais vous ressemblez tellement à ce bel oiseau d'or...»
« Peut-être suis-je le fruit de ton imagination, ou un leurre »
« Faisons un bout de chemin ensemble et profitons du décor,
Avant que les joyaux de la nuit tombés du ciel, ne meurent ...»
Ainsi se termine la légende de la chouette d'or et d'un renard
Qui s'ennuyaient, l'un sur son arbre, l'autre parmi la mousse...
A présent, chacun est libre de croire aux facéties du hasard,
Il est certain qu'il faut toujours aller où le cœur vous pousse...
Descend le soir et les arbres deviennent presque humains,
Leurs belles ramures encore vertes frissonnent et s'agitent.
Leurs grands bras parés de dentelles secouent leurs mains,
Jouent dans les voiles sensuels du vent, qui les sollicitent...
On entend la chouette d'or hululer sous la lune d'argent,
Des bruissements d'ailes qui aspirent à l'envol nocturne...
Vous ne la verrez jamais, croiser l'éclat de son œil ardent
Pourrait vous consumer jusqu'à l'âme, sans pitié aucune...
Le renard lui-même ne s'y risque pas, il observe l'oiseau,
Tapi sous les feuillages au sol, prêt à bondir, en silence.
Il pense : « Comment faire pour atteindre le ruisseau ? »
Reste prudent, se couche sur la mousse, prend patience...
C'est alors qu'un fait exceptionnel vient à se produire !
L'oiseau se dirige vers le renard et se pose à côté de lui,
Et dit : « sais-tu qui je suis ? » tel un être prêt à séduire...
« Tu es la chouette d'or, celle qui garde un trésor enfoui. »
« Veux- tu savoir où se cachent ses pierres précieuses ? »
Il te faudra pour cela devenir un homme, fixe mes yeux,
Tu y verras le chemin menant à des choses merveilleuses...
Le renard tout éberlué se voit attribuer le corps d'un dieu...
La forêt s'entrouvre toute tremblante...illuminée peu à peu
Par le faisceau d'une lumière éternelle...Apparaît une dame
Recouverte de plumes d'or, couronnée d'un rameau de feu...
Il interroge: « Mais qui êtes-vous ? » « Je suis une femme ! »
« Oui, mais vous ressemblez tellement à ce bel oiseau d'or...»
« Peut-être suis-je le fruit de ton imagination, ou un leurre »
« Faisons un bout de chemin ensemble et profitons du décor,
Avant que les joyaux de la nuit tombés du ciel, ne meurent ...»
Ainsi se termine la légende de la chouette d'or et d'un renard
Qui s'ennuyaient, l'un sur son arbre, l'autre parmi la mousse...
A présent, chacun est libre de croire aux facéties du hasard,
Il est certain qu'il faut toujours aller où le cœur vous pousse...
Dernière édition:
