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MA VERGUE HOSPITALIERE

cyril01

Nouveau poète
#1
Femme noire, langanimite mère,
Voici les litanies de mon rêve chimère :
Reine des savanes, mon mal est extrême ;
Que ta condition borne tes désirs sublime ;
Que ton devoir aille avant tes penchants ;
Que le mutisme s’efface à tes loisirs ardents.
Le chant est la marque de tristesse que de joie ;
L’oiseau qui a perdu se petits au bois
Chante encore ; le fleuve, les cloches tout romanesque,
Si loi, qu’ils s’en souviennent toujours,
Leurs voix profondes et soliloques
Chante à l’horizon des faux jours.
Six lustres ont passé et cinq ans ont passé ;
Bien longtemps que je sache, dans le feu de l’amour,
La flamme qui brûle dans ton âme peinée.
Cinq, trente ans et tu as passé pour toujours ;
Mère de gloire et parfum de joie infantile ;
Mort ou vif, mère d’amour et de souffrance ;
Mère de combat et spectre du défie utile ;
O toi ma mère, je pense à toi ma complice ;
Dans cette longue pommelée que je choisie
Hélas pour te parler au soir de ta vie,
Dans ces jours amers, être près qu’importe ;
A l’arc-en-ciel du sort, je suis sa palette.
D’autre (des renards, des paons) chante la guerre ;
Si faire se peut, ils se gardent de la faire.
D’autres chantent le panorama de l’amour
Et évitent ce vin doux-amer à leur tour.
Mais moi enfer ou ciel, je suis la trompette
Qui chante ce soir pour la tristesse lente.
Que m’importent les sépulcres enclos,
Recevoir ma mère voilà pourquoi je suis morose.