Ma robe courte de satin ruisselle de douceur
Ma robe courte de satin ruisselle de douceur
au vent du matin,
les lais du Loir pénètrent mon coeur,
tandis que je t’apporte le quatrain du printemps
au vent du matin,
les lais du Loir pénètrent mon coeur,
tandis que je t’apporte le quatrain du printemps
dedans la délicatesse de tes paumes,
ô ma Fée, ma Suzeraine,
vois la splendeur des cieux
sous le porche des forêts du Maine,
ô ma Fée, ma Suzeraine,
vois la splendeur des cieux
sous le porche des forêts du Maine,
les oiseaux écrivent le dais du zéphyr
sur l’écho des bocages,
tes seins haut plantés et lourds,
libres de toute attache, tremblent à l’approche de mes paumes,
sur l’écho des bocages,
tes seins haut plantés et lourds,
libres de toute attache, tremblent à l’approche de mes paumes,
et je cueille la volupté de tes émois.
J’ai écrit à ton intention hier, à la brune,
des odes que j’ai répétées
aux adeptes de Sappho,
J’ai écrit à ton intention hier, à la brune,
des odes que j’ai répétées
aux adeptes de Sappho,
à mes amies les oiselles,
aux bourgs, aux cités de fer, et aux continents,
pour faire connaître la Gloire de notre passion.
Maintenant, les yeux fermés,
je m’approche vers toi,
qui es allongée sur le dos dessus la fraîcheur de la mousse,
mes bras t’attirent à moi,
j’effeuille lentement chacun de tes vêtements,
aux bourgs, aux cités de fer, et aux continents,
pour faire connaître la Gloire de notre passion.
Maintenant, les yeux fermés,
je m’approche vers toi,
qui es allongée sur le dos dessus la fraîcheur de la mousse,
mes bras t’attirent à moi,
j’effeuille lentement chacun de tes vêtements,
je dépose sur tes lèvres
la rose de tes aisselles,
l’urne de tes hanches,
l’hermine d’un baiser dessus ton pertuis,
la rose de tes aisselles,
l’urne de tes hanches,
l’hermine d’un baiser dessus ton pertuis,
puis j’ôte mes habits,
et à genoux, sur le calice de ta poitrine,
je t’emmène des heures durant,
ô ma Douce, mon amante, vers les coraux de la Jouissance.
et à genoux, sur le calice de ta poitrine,
je t’emmène des heures durant,
ô ma Douce, mon amante, vers les coraux de la Jouissance.
Partageons le lait de nos étreintes,
ensuite nous nous endormons l’une dans l’autre, l’une contre l’autre
car il n’y a rien de plus beau au Monde
que les orgues de la Féminité si belle et si pure !
ensuite nous nous endormons l’une dans l’autre, l’une contre l’autre
car il n’y a rien de plus beau au Monde
que les orgues de la Féminité si belle et si pure !
Sophie Rivière