Ma « petitYayam »
Pour toi j’ai pris l’habit d’infirmière,
Te donner à manger dans le creux de ma main,
Te porter et te relever de ta litière,
Te tendre une jatte d’eau fraiche sans trop plein,
Faire de ta couche un nid bien douillet,
Te recouvrir craignant que froid tu ne prennes,
Te caresser pour le plaisir d’être à ton chevet,
Et de recevoir tes ronrons en étrennes,
Le 6 janvier tu t’es fait percuter par une voiture
Alors que tu traversais en trombe le chemin,
Cependant elle ne roulait pas à vive allure,
J’ai bien cru que pour toi c’était la fin,
Je t’ai conduite chez le vétérinaire,
Je pensais qu’il allait t’euthanasier
Et te voyais déjà en haut du jardin dans mon cimetière
Où tant de nos animaux reposent en ce lieu boisé,
Mais après radios et consultation
Aucun organe vital n’était touché,
Juste du bassin une fêlure, une luxation
Et durant deux jours tu es restée hospitalisée,
Ma Yayam, tu n’es plus toute jeune, bientôt 18 ans,
Comme moi tu es une vieille dame, une mamy, une grand-mère,
J’éprouve des regrets, des remords, tellement tant !
Car souvent je te criais après « sale voleuse, t’es qu’un calvaire » !
Effectivement tu es devenu un chat voleur,
Devant nous tu dérobais même dans nos assiettes,
Je me rends compte que cela n’avait aucune valeur
Et que mes colères ne valaient pas tripette,
Pardonne-moi ma Yayam, j’ai tant à te donner !
Tu bois, tu manges avec bel appétit,
Tu ne souffres pas, quand je te déplace tu ne fais que ronronner,
Tes tendres yeux de biche me regardent, me fixent, m’épient,
Et dans ton regard je devine ce que tu veux,
J’accéderai à tous tes désirs et tes convoitises,
Je t’aime ma Yayam et te promet un épilogue heureux
Et agirai selon tes exigences et à ta guise…
Pour toi j’ai pris l’habit d’infirmière,
Te donner à manger dans le creux de ma main,
Te porter et te relever de ta litière,
Te tendre une jatte d’eau fraiche sans trop plein,
Faire de ta couche un nid bien douillet,
Te recouvrir craignant que froid tu ne prennes,
Te caresser pour le plaisir d’être à ton chevet,
Et de recevoir tes ronrons en étrennes,
Le 6 janvier tu t’es fait percuter par une voiture
Alors que tu traversais en trombe le chemin,
Cependant elle ne roulait pas à vive allure,
J’ai bien cru que pour toi c’était la fin,
Je t’ai conduite chez le vétérinaire,
Je pensais qu’il allait t’euthanasier
Et te voyais déjà en haut du jardin dans mon cimetière
Où tant de nos animaux reposent en ce lieu boisé,
Mais après radios et consultation
Aucun organe vital n’était touché,
Juste du bassin une fêlure, une luxation
Et durant deux jours tu es restée hospitalisée,
Ma Yayam, tu n’es plus toute jeune, bientôt 18 ans,
Comme moi tu es une vieille dame, une mamy, une grand-mère,
J’éprouve des regrets, des remords, tellement tant !
Car souvent je te criais après « sale voleuse, t’es qu’un calvaire » !
Effectivement tu es devenu un chat voleur,
Devant nous tu dérobais même dans nos assiettes,
Je me rends compte que cela n’avait aucune valeur
Et que mes colères ne valaient pas tripette,
Pardonne-moi ma Yayam, j’ai tant à te donner !
Tu bois, tu manges avec bel appétit,
Tu ne souffres pas, quand je te déplace tu ne fais que ronronner,
Tes tendres yeux de biche me regardent, me fixent, m’épient,
Et dans ton regard je devine ce que tu veux,
J’accéderai à tous tes désirs et tes convoitises,
Je t’aime ma Yayam et te promet un épilogue heureux
Et agirai selon tes exigences et à ta guise…