Sous les caresses du vent
Et la violence des courants,
Elle nous crie inlassablement
Toutes ses joies et tourments,
Son bleu vert et gris diamant
Reflet du ciel changeant
Animé par les saisons,
Émerveille petits et grands
Le parfum de son eau iodée
Guérie les âmes blessées,
Ses vagues divaguent ondulées
Portent au loin les regrets
Et les pêcheurs affamés
Qui ne cessent de l’éventrer
Mais elle porte sans plier
Leurs montures de bois et d’acier.
La faune et la flore s’y côtoient
Elles y font le décore et la loi
Passent constamment du chaud au froid
Se dévorent, jouent mais ne se noient,
Étoiles et perles d’or parfois
Mêlent leurs sorts, leurs émois
A ces flots douceurs de soie
Souvent cruels et sournois.
Elle a bercé mon enfance
Agitée mon adolescence
Été témoin de mes romances
Et couvert mes souffrances,
Elle ouvre mon cœur à l’espérance
Quand elle chante la renaissance.
Elle est ma mer, ma dépendance,
J’en plonge en elle en toute confiance.
Et la violence des courants,
Elle nous crie inlassablement
Toutes ses joies et tourments,
Son bleu vert et gris diamant
Reflet du ciel changeant
Animé par les saisons,
Émerveille petits et grands
Le parfum de son eau iodée
Guérie les âmes blessées,
Ses vagues divaguent ondulées
Portent au loin les regrets
Et les pêcheurs affamés
Qui ne cessent de l’éventrer
Mais elle porte sans plier
Leurs montures de bois et d’acier.
La faune et la flore s’y côtoient
Elles y font le décore et la loi
Passent constamment du chaud au froid
Se dévorent, jouent mais ne se noient,
Étoiles et perles d’or parfois
Mêlent leurs sorts, leurs émois
A ces flots douceurs de soie
Souvent cruels et sournois.
Elle a bercé mon enfance
Agitée mon adolescence
Été témoin de mes romances
Et couvert mes souffrances,
Elle ouvre mon cœur à l’espérance
Quand elle chante la renaissance.
Elle est ma mer, ma dépendance,
J’en plonge en elle en toute confiance.