Ma Maîtresse.
L’océan la bouscule.
Je l’aime au crépuscule.
Maîtresse infidèle et volage,
elle pleure lorsque je quitte ses rivages.
La brume cache ses roses,
aux petits matins moroses.
Un rocher fatigué s’accroche à ses anches.
C’est un amant au cœur brisé qui flanche.
Le soleil la rend belle et cruelle.
La lune mystérieuse et sensuelle.
Elle envoute le marin de ses falaises callipyges.
Il sombrera dans ses alcools en vertiges.
Elle m’a pris la maudite,
jalouse ne me lâchera pas,
et ce jusqu’au jour de mon trépas.
C’est ainsi qu’est l’île de Groix.
Loïc ROUSSELOT
L’océan la bouscule.
Je l’aime au crépuscule.
Maîtresse infidèle et volage,
elle pleure lorsque je quitte ses rivages.
La brume cache ses roses,
aux petits matins moroses.
Un rocher fatigué s’accroche à ses anches.
C’est un amant au cœur brisé qui flanche.
Le soleil la rend belle et cruelle.
La lune mystérieuse et sensuelle.
Elle envoute le marin de ses falaises callipyges.
Il sombrera dans ses alcools en vertiges.
Elle m’a pris la maudite,
jalouse ne me lâchera pas,
et ce jusqu’au jour de mon trépas.
C’est ainsi qu’est l’île de Groix.
Loïc ROUSSELOT