Tourne, tourne, tourne encore
Louve brune au dents taillées.
Il n'y en a pas ici, ou alors
Si peu, qu'elles fondent dans l'obscurité.
Ici sont serpents, scorpion, cactus
Et toi féline alimentée par Bacchus.
Tourne encore, saute, rugis
Sur moi, goutte de sueur sur ton pelage
Lisse et brillant, je m'enhardi
Et de mes yeux je decoupe le sillage.
Alors n'ai pas peur, grogne, gémis
Car il n'y a plus personne ici.
Sent la force qui nous rapproche,
Griffe moi de tes pattes de velours,
Sent l'échange, met toi sur cette roche
Et je serai ton seul troubadour.
Je te chanterai un air fait d'illusion
On basculera dans un autre monde d'omission.
Plus de vie, ni de mort, pas de cadavre.
Plus de joie, plus de tristesse
Juste deux corps qui lentement s'ouvrent
l'un à l'autre d'une langoureuse paresse.
Frotte tes pattes sur moi avec passion
Et je passerai mes mains dans tes cheveux, tissus d'émotions.
A l'abri d'un cactus, sous la chaleur,
Nos deux entités transpirantes
S'entremeleront dans un mouvement destructeur
Avec violence et acharnement.
Dans un autre monde, ce n'est plus nous
Ce sont nos actes et nos envies qui font tout.
Cris, gémis encore, tourne, monte
Sur moi, je te regarde et t'ornes de mes mains.
Il n'y a plus personne, plus de honte.
Enfonce tes ongles dans mon coeur d'airain
Laisse moi saigner, laisse moi sortir de moi
même pour me retrouver finalement en toi.
Dors gentille louve, la nuit tombe
Sur ton visage d'ange.
Le froid se réveille en trombe
Repose toi et s'il te plait mange
Le dernier baiser que je t'offre aujourd'hui.
Demain, peut etre, on aura tout oublié, tant pis.
Louve brune au dents taillées.
Il n'y en a pas ici, ou alors
Si peu, qu'elles fondent dans l'obscurité.
Ici sont serpents, scorpion, cactus
Et toi féline alimentée par Bacchus.
Tourne encore, saute, rugis
Sur moi, goutte de sueur sur ton pelage
Lisse et brillant, je m'enhardi
Et de mes yeux je decoupe le sillage.
Alors n'ai pas peur, grogne, gémis
Car il n'y a plus personne ici.
Sent la force qui nous rapproche,
Griffe moi de tes pattes de velours,
Sent l'échange, met toi sur cette roche
Et je serai ton seul troubadour.
Je te chanterai un air fait d'illusion
On basculera dans un autre monde d'omission.
Plus de vie, ni de mort, pas de cadavre.
Plus de joie, plus de tristesse
Juste deux corps qui lentement s'ouvrent
l'un à l'autre d'une langoureuse paresse.
Frotte tes pattes sur moi avec passion
Et je passerai mes mains dans tes cheveux, tissus d'émotions.
A l'abri d'un cactus, sous la chaleur,
Nos deux entités transpirantes
S'entremeleront dans un mouvement destructeur
Avec violence et acharnement.
Dans un autre monde, ce n'est plus nous
Ce sont nos actes et nos envies qui font tout.
Cris, gémis encore, tourne, monte
Sur moi, je te regarde et t'ornes de mes mains.
Il n'y a plus personne, plus de honte.
Enfonce tes ongles dans mon coeur d'airain
Laisse moi saigner, laisse moi sortir de moi
même pour me retrouver finalement en toi.
Dors gentille louve, la nuit tombe
Sur ton visage d'ange.
Le froid se réveille en trombe
Repose toi et s'il te plait mange
Le dernier baiser que je t'offre aujourd'hui.
Demain, peut etre, on aura tout oublié, tant pis.