Ma Dame à l’estampe de bonheur
Dans
la stèle du crépuscule,
flâne une femme
au front d’azur,
elle n’a pour tout bagage
qu’un corsage de lin
et une jupe de percale voletant
parmi les chèvrefeuilles.
Ses paumes enserrent parfois
les nuages de rosée,
les oiseaux l’accompagnent
sur les sentes,
et
la protègent de leurs ailes
quand
tombe une bruine,
les roseaux s’ouvrent
au vent de ses pas,
au loin les bocages attellent
les ronciers à l’ode des mûres.
Les blés murmurent
la luisance de son prénom
sur
l’arche des feuillages
qui
se dresse, indolente,
sous
les portiques de l’Occident.
Ses bras se croisent
contre ses seins et
ses cheveux d’ébène étreignent
l’ombre de notre amour.
Je remercie chaque jour
le Seigneur
de m’avoir permis de connaitre
ma Dame à l'estampe de bonheur,
car elle est si magnifique
et si radieuse
que les sources taries
depuis des décennies
par
les canicules
coulent
à nouveau.
Vois,
elle se dirige
vers moi
qui ne suis que son humble servante,
à
la lisière de la prée
où fleurissent
des bouquets de violettes.
Ô mon Dieu,
honore
le
péan de nos amours si féminines,
et
que le tilleul sous lequel
où je me tiens entende
le doux bruit de nos baisers !
Sophie Rivière
Dans
la stèle du crépuscule,
flâne une femme
au front d’azur,
elle n’a pour tout bagage
qu’un corsage de lin
et une jupe de percale voletant
parmi les chèvrefeuilles.
Ses paumes enserrent parfois
les nuages de rosée,
les oiseaux l’accompagnent
sur les sentes,
et
la protègent de leurs ailes
quand
tombe une bruine,
les roseaux s’ouvrent
au vent de ses pas,
au loin les bocages attellent
les ronciers à l’ode des mûres.
Les blés murmurent
la luisance de son prénom
sur
l’arche des feuillages
qui
se dresse, indolente,
sous
les portiques de l’Occident.
Ses bras se croisent
contre ses seins et
ses cheveux d’ébène étreignent
l’ombre de notre amour.
Je remercie chaque jour
le Seigneur
de m’avoir permis de connaitre
ma Dame à l'estampe de bonheur,
car elle est si magnifique
et si radieuse
que les sources taries
depuis des décennies
par
les canicules
coulent
à nouveau.
Vois,
elle se dirige
vers moi
qui ne suis que son humble servante,
à
la lisière de la prée
où fleurissent
des bouquets de violettes.
Ô mon Dieu,
honore
le
péan de nos amours si féminines,
et
que le tilleul sous lequel
où je me tiens entende
le doux bruit de nos baisers !
Sophie Rivière
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