Sur une vallée pâle à l'herbe scintillante
Un bois, où, gais, chantent les oiseaux de la vie ;
Assoiffés, ils trouvent aux sources affluentes
La rosée nuptiale des folles envies.
Les chênes noirs et touffus exhalent un goût
Dont les senteurs aux mille mélodies sylvestres
Embaument la forêt dont on ne voit le bout
Et tous ensemble forment un céleste orchestre.
Tapi dans la sombre mousse, un antre respire.
Son joyau est rose, ses roches sont vermeilles ;
Tendre, il lèche un typhon pourpre qui l'aspire
En son fond, l'animal y murmure : "Merveille !".
Touchant les astres, immenses aux cimes brunes
D'où s'écoulent de fôlatres ruisseaux de lait
Deux montagnes les observent, couleur de lune
Et semblent dans les cieux deux illustres palais.
Gandalf.
Un bois, où, gais, chantent les oiseaux de la vie ;
Assoiffés, ils trouvent aux sources affluentes
La rosée nuptiale des folles envies.
Les chênes noirs et touffus exhalent un goût
Dont les senteurs aux mille mélodies sylvestres
Embaument la forêt dont on ne voit le bout
Et tous ensemble forment un céleste orchestre.
Tapi dans la sombre mousse, un antre respire.
Son joyau est rose, ses roches sont vermeilles ;
Tendre, il lèche un typhon pourpre qui l'aspire
En son fond, l'animal y murmure : "Merveille !".
Touchant les astres, immenses aux cimes brunes
D'où s'écoulent de fôlatres ruisseaux de lait
Deux montagnes les observent, couleur de lune
Et semblent dans les cieux deux illustres palais.
Gandalf.
