L'Or et la Plume : Chant du Désenchantement
Sous le joug de l’argent, la plume se meurt,
L’encre se ternit en un pâle reflet,
Les mots se courbent, enchaînés, asservis, faits
Pour servir le lucre, infâme séducteur.
L’artiste, jadis libre, enchanteur, rêveur,
Se voit contraint, son art vicié, imparfait,
Dresser des louanges au veule intérêt,
Brisant l’éclat pur de son noble labeur.
Le verbe autrefois vibrant de vérité,
Glisse à présent en mensonges assidus,
Se parant de fausses beautés étoffées.
L’or avilit les pages autrefois pures,
Ainsi l’écrit, monnayé, se prostitue,
Faisant du poète un marchand d’impostures.
Les Chaînes d'Or : La Poésie Asservie
Sous l’emprise de l’or, le verbe se trahit,
La plume, jadis libre, est captive du gain,
Les mots, tels des esclaves, sur le parchemin,
Pleurent leur éclat qu’un vil métal avilit.
Le poète, autrefois en des rêves épris,
Vend son âme aux appâts de l’infâme destin,
Et les vers, enchaînés par un sordide lien,
Se font écho d’un monde où la vérité fuit.
L’argent, spectre impur, corrompt la poésie,
Transforme la beauté en vil intérêt,
Et change l’inspiration en hypocrisie.
Les chants, devenus cris d’un marchand travesti,
S’égarent, cherchant l’éclat d’un pur reflet,
Mais ne trouvent que l’ombre d’un rêve aboli.
Si Apollinaire et Hugo se retournaient dans leur tombe à chaque fois, ils sont en mode avion depuis 1885 pour l'un et 1918 pour l'autre, mais, eux aussi devaient vivre de leurs pensées ^^
Sous le joug de l’argent, la plume se meurt,
L’encre se ternit en un pâle reflet,
Les mots se courbent, enchaînés, asservis, faits
Pour servir le lucre, infâme séducteur.
L’artiste, jadis libre, enchanteur, rêveur,
Se voit contraint, son art vicié, imparfait,
Dresser des louanges au veule intérêt,
Brisant l’éclat pur de son noble labeur.
Le verbe autrefois vibrant de vérité,
Glisse à présent en mensonges assidus,
Se parant de fausses beautés étoffées.
L’or avilit les pages autrefois pures,
Ainsi l’écrit, monnayé, se prostitue,
Faisant du poète un marchand d’impostures.
Les Chaînes d'Or : La Poésie Asservie
Sous l’emprise de l’or, le verbe se trahit,
La plume, jadis libre, est captive du gain,
Les mots, tels des esclaves, sur le parchemin,
Pleurent leur éclat qu’un vil métal avilit.
Le poète, autrefois en des rêves épris,
Vend son âme aux appâts de l’infâme destin,
Et les vers, enchaînés par un sordide lien,
Se font écho d’un monde où la vérité fuit.
L’argent, spectre impur, corrompt la poésie,
Transforme la beauté en vil intérêt,
Et change l’inspiration en hypocrisie.
Les chants, devenus cris d’un marchand travesti,
S’égarent, cherchant l’éclat d’un pur reflet,
Mais ne trouvent que l’ombre d’un rêve aboli.
Si Apollinaire et Hugo se retournaient dans leur tombe à chaque fois, ils sont en mode avion depuis 1885 pour l'un et 1918 pour l'autre, mais, eux aussi devaient vivre de leurs pensées ^^
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