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L'Hiver est toujours dans la rue.

chahuant

Maître Poète
#1

L’Hiver est toujours dans la rue.


Seul devant la tasse ses yeux se brûlent de vapeurs
De l’extérieur le froid pénètre d’un pouvoir qui le réveille.
D’une porte entrebâillée hurle dans la serrure un sifflement glacé.
Sous cette cochère , pelotonné , épuisé , ici il est tombé.

Ce matin par miracle une patrouille l'a trouvé
Vers un meilleur accueil l'a dirigé avec quelques mots de réconfort
Usé par trop d’abattement, sans protester il a suivi
Redoutant ce soir la nuit d’un dortoir, guère plus sur que le trottoir.

La rue déborde d’un lot de congelés, d’abandonnés
Les années qui passent n’ont toujours rien changé
La misère s’accroche aux basques de l’humanité
A qui faut-il en incomber la faute ?

« Sans travail l’homme n’est rien !
Grands’ Chefs ! Cessez cette pagaille !
Ils ne demandent pas ripaille
Juste un toit un abri !
Cessez ce mépris !
Grands’ Chefs je vous prie
Ce ne sont pas des chiens «

sdf.jpg
 
Dernière édition:
#2
L’Hiver est toujours dans la rue.




Seul devant la tasse ses yeux se brûlent de vapeurs

De l’extérieur le froid pénètre d’un pouvoir qui le réveille.
D’une porte entrebâillée hurle dans la serrure un sifflement glacé.
Sous cette cochère , pelotonné , épuisé , ici il est tombé.

Ce matin par miracle une patrouille l'a trouvé
Vers un meilleur accueil l'a dirigé avec quelques mots de réconfort
Usé par trop d’abattement, sans protester il a suivi
Redoutant ce soir la nuit d’un dortoir, guère plus sur que le trottoir.

La rue déborde d’un lot de congelés, d’abandonnés
Les années qui passent n’ont toujours rien changé
La misère s’accroche aux basques de l’humanité
A qui faut-il en incomber la faute ?

« Sans travail l’homme n’est rien !
Grands’ Chefs ! Cessez cette pagaille !
Ils ne demandent pas ripaille
Juste un toit un abri !
Cessez ce mépris !
Grands’ Chefs je vous prie
Ce ne sont pas des chiens «


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magnifique manifeste! Merci!