Tu étais la troisième,
Elle attendait ta venue.
Puis vint le temps où l’on pouvait
Te regarder là, dans ton petit nid.
Les femmes en blouses blanches
Ont dit que tu ne serais pas comme les autres
Qu’il faudrait lacer tes souliers
Toi, adulte, avec la naïveté de l’enfant.
On lui a dit que tu ne ferais pas partie
Des petits débrouillards.
Que toute ta vie, elle devra te prendre la main.
Ses bras ont tombé, son cœur s’est déchiré
Elle n’avait pas la force d’être un pilier.
À quatre mois, elle t’a laissé partir,
Sans jamais retenir ses larmes.
Dans ses bras elle t’a tenu
Toute petite ,toute menue.
Toi, ne sachant pourquoi tu étais née si tôt
Sans espoir de vivre auprès de toi.
Tu l’as regardé, les bras chargés de regrets
Le visage inondé par la honte, le désespoir.
Puis, tu es partie en silence
Laissant sur ton passage une cicatrice
Béante, ouverte et indélibile.
Elle attendait ta venue.
Puis vint le temps où l’on pouvait
Te regarder là, dans ton petit nid.
Les femmes en blouses blanches
Ont dit que tu ne serais pas comme les autres
Qu’il faudrait lacer tes souliers
Toi, adulte, avec la naïveté de l’enfant.
On lui a dit que tu ne ferais pas partie
Des petits débrouillards.
Que toute ta vie, elle devra te prendre la main.
Ses bras ont tombé, son cœur s’est déchiré
Elle n’avait pas la force d’être un pilier.
À quatre mois, elle t’a laissé partir,
Sans jamais retenir ses larmes.
Dans ses bras elle t’a tenu
Toute petite ,toute menue.
Toi, ne sachant pourquoi tu étais née si tôt
Sans espoir de vivre auprès de toi.
Tu l’as regardé, les bras chargés de regrets
Le visage inondé par la honte, le désespoir.
Puis, tu es partie en silence
Laissant sur ton passage une cicatrice
Béante, ouverte et indélibile.