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Lettre d'amour oublié !!

lilasys

Maître Poète
#1
Lettre d'amour oublié !!

Le temps fuit ! Où sont passés nos nuits, nos songes ?
Ce pays où se construisait d'immenses radeaux!
Ces brunes brouillées de larmes où planait le mensonge,
Les mots sont traîtres quand ils salissent la peau:

Que nos meubles luisaient, nous les abeilles à cirer,
Cette poussière qui se déposait par mégarde,
Mais tel un miroir profond , ton âme n'est plus un secret!
J'ai vogué sur les canaux de la vie ,Ô ciel que Dieu nous garde!

L'irréparable s'agite , rampe telle une chenille,
Qui s'ennuie sans philtre d'amour ,sans les bras de Morphée,
Pour devenir papillon , il faut plus que se tortillent,
Ces vers sans rime qui aujourd'hui sont condamnés:

Dis connais-tu l'irrémissible de ce qu'on claironne ?
Quand la clarté fait choc contre tes tristes ténèbres,
J'ai cloué mon cercueil d'une chaîne qui ne pardonne,
Que son tintement résonne tel un rappel funèbre:

D'un lieu à l'autre je ne connais plus tes noms?
Excitant ma curiosité dans tous ces équipages,
Sous l'assaut de tes souliers dis-moi Cendrillon?
Quel réservoir de larmes fait de toi cet oiseau sauvage ?

Ouvre ton écrin ,comme Moïse ouvrit la mer,
Voyage sans voile ,les cheveux balayés par le vent,
Quand l'artiste pensif dessine ses maux amers,
C'est que ta mantille s' envole par la rage de l'ouragan ...

LILASYS


femme-seule.jpg
 
#2
C’est la fuite inexorable tu temps, qui nous plonge dans des souvenirs qui finissent tous par être balayés par le vent.
"Et mes amours, faut-il qu’il m’en souvienne, la joie venait toujours après la peine"
Le temps cette illusion, nous berce d’illusions!
Je t’embrasse chère enfant
Momo
 
Dernière édition:

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#3
Lettre d'humour publié.

L’instant s’enfuit, chassons les ennuis qui nous rongent,
Cet état qui consistait en d’immenses fardeaux,
Ces brumes embrouillées d’armes qui s’entassaient en rallonge,
Les maux sont traîtres, pas toujours des cadeaux.

Quand l’immeuble reluisait, respirant l’oseille abhorré,
Une poussière d’or est déposée par les gardes,
Mais tel une glace sans teint, leur âme restait un grand secret,
J'ai révoqué les passages d’envies, aux ciel le vieux regarde.

L'inséparable cogite, tremble telle une petite fille,
Il s'ennuie ajoutant son philtre d'humour, seul, abandonné,
Pour muter l’écrivaillon, il lui faut plus de broutilles,
De mes vers, je trime comme hier le sont les cons damnés.

Dis reconnais-tu l'inadmissible que je te claironne ?
Quand ma lueur fait bloc, enrayée comme un triste zèbre,
J'ai chaloupé mon orgueil, je déchaîne l’humour, je donne,
Que tes sentiments raisonnent dans un appel d’algèbre.

D'un vieux qui s’vautre, tu reconnaîtras mon prénom,
Existant de curiosité pour tous tes témoignages,
Pour tes sauts familiers, j’ôte les aiguillons,
Ce déversoir d’armes faisant de moi un humour en servage.

Ouvre ton écrin, comme Molière, ne soit pas amère,
Voyage et dévoile tes comédie relayées plus souvent,
Quand l'artiste pensif dessine ses mots en vers,
C'est que ta gentille s'envole avec sa page loin du divan.