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Lettre d'Alabama

céruléen

Maître Poète
#1
LETTRE D'ALABAMA.


Ils m'ont transformé en animal, en bête de somme.
Déshumanisé par humiliation et coups de fouet.
Ma vie ne m'appartient plus. Esclave je me nomme.
Usé par un soleil fou, nous trimons jusqu'au coucher.

Tordu de labeur, je ne me souviens plus de mon vrai nom.
Où sont mes enfants ? Mes amis, ma femme, ma famille ?
La cruauté du maître n'a d'égale que notre misérable condition.
Je n'ai même plus de haine envers ces hommes de pacotille.

Je me souviens de nos jeux d'enfants, de leurs sourires.
De mon village à côté de cette rivière accueillante.
Nos parties de chasse, nos premiers émois d'amour fleurir.
Le bonheur flottait dans l'air ; Ici ne règne que la tourmente.

Le droit dont nous disposons, sont les relations charnelles
Cela signifie une future main d'oeuvre gratuite.
Et puis chanter dans les champs de coton pluriel.
Chants de misère, chants de rien, mélodies fortuites.

Le blues est né de cette ignoble condition d'esclavage.
On le chante encore aujourd'hui pour exprimer sa douleur.
Ça parle souvent d'amours perdus, de tristesse et de rage.
L'esclavage sévit encore, sous un autre masque d'horreur.​
 
Dernière édition:

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#11
Comme je le dis, le coton fait les cotonniers mais pas l'inverse.

Comme dit Kinkin, le blues est sorti des champs de coton ; écoute cette chanson et tu comprendras, cher ami (les cotonniers sont ceux qui travaillent dans les champs de coton)
J'espère que ce n'est qu'un malentendu, car nous agirons sinon comme les cotonniers, puisqu'il y aura du coton ^^

Bonne soirée et journée à vous :)