Moi, Zigomar Ulrich de Chanoir
Grand farceur devant l'éternel, philosophe à mes heures perdues,
poète maudit comme le temps qui nous échappe en ce jour de grâce de l'an 20…., (je ne sais plus)
En souvenir aussi de mon ami Momo le clochard céleste et de la divine chopine,
en levant mon verre, je prend comme résolution des vœux tu en vois là,
Ayant constaté depuis quelques décennies la surmultiplication inquiétante de l’espèce humaine
aux quatre coins du globe (si, si, c'est possible), j'ai décidé :
un de faire vœu de chasteté contenu de mon grand âge la chose me sera fort aise,
et si Vénus me fait signe « comment ne pas croire aux doux mots d'amour quand ils sont dis avec les yeux »
(paroles d'une chanson oubliée) alors une dernière fois encore je me laisserai séduire,
ha ! L'amour...
Deuxièmement, tout comme ces moines Dominicains faire vœu de pauvreté, ce qui ne me sera pas trop dure non plus,
car j'ai pour cela des années d’entraînement, descendant d'une famille ruinée ma seule fortune fut toujours mon imagination,
et pour fruit de mon travail un smic amélioré (salaire minimum, je ne sais si cela existe encore),
l'argent, le capitalisme à tout dénaturé, les sentiments les plus nobles,
je vis en ermite en mon antre, à presque cent ans le monde vous fuit, alors si reclus du fond de ma grotte,
je trouve une cassette remplis de bon louis d'or,
que leurs éclats m'aveuglent qu'ils me brûlent la main,
tel un enfant qui trouve un trésor je m'en emparerai, comme le gros lot à la loterie mais à quoi me servirai cette manne financière,
j'en reverserai une belle part au resto du cœur, toujours là un siècle après,
œuvre d'un autre fou, un pote en pensée que les gosses d’aujourd’hui ne connaissent même pas.
Enfin ma troisième résolution sera pour ma santé, celle d'arrêter de fumer,
ce qui ne sera pas trop difficile non plus, car à part quelques pétards il y a fort longtemps de ça, je ne fus jamais fumeur,
comprenez qu'en cela j’entends tout excès, bien qu'à un bon pinard je ne refuse pas un verre,
mais point de champagne ou peut être alors pour mes 100 ans, nous avons pollué la terre, plastifié et vidé les océans de leurs poissons,
et si au cours d'une de mes rares promenades en forêt encore je trouve une belle truffe, quelques beaux cèpes, un tapis de trompettes de morts,
je m'en régalerai, mais jamais je n'ai pris et ne prendrai l'avion pour un ailleurs quelconque, une nature sauvage que l'on aura déshonorée,
quand viendra l'heure de mon dernier voyage, je n'embarquerai pas en charters pour le paradis j'aurai bien trop peur d'y retrouver la haut
les même crétins qui feraient de ce lieux magique un complexe immobilier, quand bien même il existe…
au vœu d'abstinence je préfère donc la modération.
Et s'il m'était permis de formuler un dernier vœu, je le demande pour l'humanité tout entière,
oui un vœu d'intelligence car à quoi serviraient tous les autres, si la terre est peuplée de sots
Malgré tout j'ai aimé ce monde, je regarde le soleil se coucher,
je vous dis bonsoir...
Zigomar Ulrich de Chanoir
Grand farceur devant l'éternel, philosophe à mes heures perdues,
poète maudit comme le temps qui nous échappe en ce jour de grâce de l'an 20…., (je ne sais plus)
En souvenir aussi de mon ami Momo le clochard céleste et de la divine chopine,
en levant mon verre, je prend comme résolution des vœux tu en vois là,
Ayant constaté depuis quelques décennies la surmultiplication inquiétante de l’espèce humaine
aux quatre coins du globe (si, si, c'est possible), j'ai décidé :
un de faire vœu de chasteté contenu de mon grand âge la chose me sera fort aise,
et si Vénus me fait signe « comment ne pas croire aux doux mots d'amour quand ils sont dis avec les yeux »
(paroles d'une chanson oubliée) alors une dernière fois encore je me laisserai séduire,
ha ! L'amour...
Deuxièmement, tout comme ces moines Dominicains faire vœu de pauvreté, ce qui ne me sera pas trop dure non plus,
car j'ai pour cela des années d’entraînement, descendant d'une famille ruinée ma seule fortune fut toujours mon imagination,
et pour fruit de mon travail un smic amélioré (salaire minimum, je ne sais si cela existe encore),
l'argent, le capitalisme à tout dénaturé, les sentiments les plus nobles,
je vis en ermite en mon antre, à presque cent ans le monde vous fuit, alors si reclus du fond de ma grotte,
je trouve une cassette remplis de bon louis d'or,
que leurs éclats m'aveuglent qu'ils me brûlent la main,
tel un enfant qui trouve un trésor je m'en emparerai, comme le gros lot à la loterie mais à quoi me servirai cette manne financière,
j'en reverserai une belle part au resto du cœur, toujours là un siècle après,
œuvre d'un autre fou, un pote en pensée que les gosses d’aujourd’hui ne connaissent même pas.
Enfin ma troisième résolution sera pour ma santé, celle d'arrêter de fumer,
ce qui ne sera pas trop difficile non plus, car à part quelques pétards il y a fort longtemps de ça, je ne fus jamais fumeur,
comprenez qu'en cela j’entends tout excès, bien qu'à un bon pinard je ne refuse pas un verre,
mais point de champagne ou peut être alors pour mes 100 ans, nous avons pollué la terre, plastifié et vidé les océans de leurs poissons,
et si au cours d'une de mes rares promenades en forêt encore je trouve une belle truffe, quelques beaux cèpes, un tapis de trompettes de morts,
je m'en régalerai, mais jamais je n'ai pris et ne prendrai l'avion pour un ailleurs quelconque, une nature sauvage que l'on aura déshonorée,
quand viendra l'heure de mon dernier voyage, je n'embarquerai pas en charters pour le paradis j'aurai bien trop peur d'y retrouver la haut
les même crétins qui feraient de ce lieux magique un complexe immobilier, quand bien même il existe…
au vœu d'abstinence je préfère donc la modération.
Et s'il m'était permis de formuler un dernier vœu, je le demande pour l'humanité tout entière,
oui un vœu d'intelligence car à quoi serviraient tous les autres, si la terre est peuplée de sots
Malgré tout j'ai aimé ce monde, je regarde le soleil se coucher,
je vous dis bonsoir...
Zigomar Ulrich de Chanoir
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