Les strophes infinies de ta Sainteté
J’adore la royauté de ma Luxure depuis que tu m’as emmenée,
un soir de décembre, nue comme le vent de forêts,
dessus ton divan jusqu’à la splendeur de la Jouissance,
ô ma Douce, ma Suzeraine, mon oasis, ma Sirène.
un soir de décembre, nue comme le vent de forêts,
dessus ton divan jusqu’à la splendeur de la Jouissance,
ô ma Douce, ma Suzeraine, mon oasis, ma Sirène.
Je suis ta poétesse,
je te loue à tout instant
face au Soleil de ta magnificence,
face à la chaloupe des ciels d’azur,
je te loue à tout instant
face au Soleil de ta magnificence,
face à la chaloupe des ciels d’azur,
les donjons de mes seins lourds, toujours avides,
et l’hermine de ma Toison-corolle rayonnent,
et psalmodient la délicatesse de tes lèvres et de tes paumes,
redonne-moi des baisers plus chauds que braises.
et l’hermine de ma Toison-corolle rayonnent,
et psalmodient la délicatesse de tes lèvres et de tes paumes,
redonne-moi des baisers plus chauds que braises.
Cette nuit, j’ai écrit à la lueur des lucioles,
des cierges de lune, et de nos chandeliers,
alors que tu dormais,
des odes saphiques pour te vénérer,
des cierges de lune, et de nos chandeliers,
alors que tu dormais,
des odes saphiques pour te vénérer,
car rien n’est plus beau en l’Univers
que l’orgie de nos amours si pures, et si belles.
Tu somnoles, mais l’aurore soulève ses paupières,
les oiselles dans les arbres épellent les strophes infinies de ta Sainteté,
que l’orgie de nos amours si pures, et si belles.
Tu somnoles, mais l’aurore soulève ses paupières,
les oiselles dans les arbres épellent les strophes infinies de ta Sainteté,
les lys, les asphodèles, et les violettes blanches
se courbent à notre approche, et nous révèrent dans les sentes
quand nous cheminons, paumes entrelacées,
appuyées contre les ailes de notre Lumière.
se courbent à notre approche, et nous révèrent dans les sentes
quand nous cheminons, paumes entrelacées,
appuyées contre les ailes de notre Lumière.
J’ai tant besoin du palais de ta Chair,
et de la double amphore de tes hanches,
quand tu me quittes pour gagner ton travail,
mes bras frêles se referment sur le puits du vide, et m’interpellent,
et de la double amphore de tes hanches,
quand tu me quittes pour gagner ton travail,
mes bras frêles se referment sur le puits du vide, et m’interpellent,
je te pleure, je ne peux pas vivre
sans l’extase de mes râles,
sans le crissement de tes bas de soie noirs,
sans la divinité de ta clarté,
sans l’extase de mes râles,
sans le crissement de tes bas de soie noirs,
sans la divinité de ta clarté,
reste à jamais auprès de moi en notre borde.
Ô ma Sœur de spasmes, nourris-moi de ta béatitude,
ôte le faix de mes vêtements, et mène-moi aux abysses de la Jouissance,
et de ta tendresse, je serai à jamais ton Élue !
Ô ma Sœur de spasmes, nourris-moi de ta béatitude,
ôte le faix de mes vêtements, et mène-moi aux abysses de la Jouissance,
et de ta tendresse, je serai à jamais ton Élue !
Sophie Rivière
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