Hors concours.
Sur un balcon au soleil exposée, je vis,
Je n’ai guère choisie ce logis mais j’y suis
Bien lotis ? Non, je vous avoue qu’il est pénible
De vivre haut perché car tant de choses nuisibles
Gâchent ravies mes journées ainsi que mes nuits.
Oh, pardonnez cher lecteur mon impolitesse
Sans même me présenter à vous je m’adresse
Je suis menthe, plante verte et aromatique
Aussi connue pour ses effets thérapeutiques,
Vous l’aurez bien compris, je n’ai nulle paresse.
Dans ce petit pot où on me laisse pousser
J’occupe mes heures à ma sève préparée,
Ma tige robuste et sexy sert de transit
À cette dernière pour que mes feuilles soient nourries
Et que mes racines restent au sol bien ancrées,
Rien d’extraordinaire, ni de surprenant
Pour une herbacée évoluant en ces temps
Mais détrompez-vous amis de la poésie
Puisque depuis ma majorité je subis
Des mutilations perpétrées à tout instant,
En effet, les habitants de cette maison
Jugent bon, je ne sais pour quelle sombre raison
De m’arracher un bras ou deux et de noyer
Mon membre dans des tasses de thé ébouillanté
Qui tue mon feuillage coupé, tel du poison .
Je vous assure, ils me blessent et puis ils me saignent
Ni excuse, ni pardon de moi ils ne daignent
Demandé, de plus je dois supporter l’amer
De cette infâme mixture que la femme sert
Aux hôtes qu’importe s’ils aiment ou s’en plaignent.
Moi je n’en peux plus de cette foutue boisson
Va encore que l’on me suspende aux cloisons
Alors que j’ai le vertige et si peur du vide,
Et que l’on m’arrose d’eau loin d’être limpide
Mais crevé dans un liquide si peu doux, non.
Je rêve d’un autre goût avant mon trépas
Même un café serré, je ne m’en plaindrai pas
Du lait ! Laissez-moi m’y baigner juste une fois
Du jus de fruit, je mourrais dedans avec joie.
Au fond, je sais que l’on me destine à cela
Ajouter de la saveur à vos aliments
Parsemer de la fraîcheur sur vos mets gourmands
Je ne demande pas mieux que de calmer vos maux
L’infusion, remède aux problèmes intestinaux
Condamnée à la peine capitale, j’entends
Mais, homme toi le bourreau de mon corps innocent
Châtie de mes enfants les plus verts et grands
Qu’ils aient au moins connus plus d’un soleil couchant
Et pour leur tous dernier repas soit bienfaisant
Serre leur autres choses qu’un maudis thé brûlant.
Sur un balcon au soleil exposée, je vis,
Je n’ai guère choisie ce logis mais j’y suis
Bien lotis ? Non, je vous avoue qu’il est pénible
De vivre haut perché car tant de choses nuisibles
Gâchent ravies mes journées ainsi que mes nuits.
Oh, pardonnez cher lecteur mon impolitesse
Sans même me présenter à vous je m’adresse
Je suis menthe, plante verte et aromatique
Aussi connue pour ses effets thérapeutiques,
Vous l’aurez bien compris, je n’ai nulle paresse.
Dans ce petit pot où on me laisse pousser
J’occupe mes heures à ma sève préparée,
Ma tige robuste et sexy sert de transit
À cette dernière pour que mes feuilles soient nourries
Et que mes racines restent au sol bien ancrées,
Rien d’extraordinaire, ni de surprenant
Pour une herbacée évoluant en ces temps
Mais détrompez-vous amis de la poésie
Puisque depuis ma majorité je subis
Des mutilations perpétrées à tout instant,
En effet, les habitants de cette maison
Jugent bon, je ne sais pour quelle sombre raison
De m’arracher un bras ou deux et de noyer
Mon membre dans des tasses de thé ébouillanté
Qui tue mon feuillage coupé, tel du poison .
Je vous assure, ils me blessent et puis ils me saignent
Ni excuse, ni pardon de moi ils ne daignent
Demandé, de plus je dois supporter l’amer
De cette infâme mixture que la femme sert
Aux hôtes qu’importe s’ils aiment ou s’en plaignent.
Moi je n’en peux plus de cette foutue boisson
Va encore que l’on me suspende aux cloisons
Alors que j’ai le vertige et si peur du vide,
Et que l’on m’arrose d’eau loin d’être limpide
Mais crevé dans un liquide si peu doux, non.
Je rêve d’un autre goût avant mon trépas
Même un café serré, je ne m’en plaindrai pas
Du lait ! Laissez-moi m’y baigner juste une fois
Du jus de fruit, je mourrais dedans avec joie.
Au fond, je sais que l’on me destine à cela
Ajouter de la saveur à vos aliments
Parsemer de la fraîcheur sur vos mets gourmands
Je ne demande pas mieux que de calmer vos maux
L’infusion, remède aux problèmes intestinaux
Condamnée à la peine capitale, j’entends
Mais, homme toi le bourreau de mon corps innocent
Châtie de mes enfants les plus verts et grands
Qu’ils aient au moins connus plus d’un soleil couchant
Et pour leur tous dernier repas soit bienfaisant
Serre leur autres choses qu’un maudis thé brûlant.