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Les saisons du plaisir

#1
Tout d'abord, il y a eu Olivier
Qui le premier, dans l'herbe m'a couchée.
Il faisait chaud, quel joli mois de mai,
Mais pas de quoi se sentir transportée.

Sur la plage, alanguie, le corps brulant,
Il fallait profiter de ce mois d'août,
Un regard de lui m'ôta tous mes doutes,
Il m'a fait gémir dans ses bras, Vincent.

Mon panier est rempli de champignons,
Et Paul et moi crions à l'unisson,
Dans les bois éclatants rouge, or et vert.

Dans le froid de janvier, ce fut Sylvain,
Qui prit mon corps de la bouche et des mains,
Quel plaisir, quel extase, quel bel hivers !
 
#2
J'ai failli poster en catégorie "Amour", mais la succession de partenaires m'a plutôt conduite ici ! :p
Pouvez-vous me dire si cette forme de poème est correcte ?
D'avance merci !
Eléa-Myrtille
 

Vega46

Maître Poète
#3
J'en conclue... à chaque saison sa Mirthille....bien sur Eléa ce poème est très correct, il s'agit du fruit de la passion!.
Le prochain il faut l'écrire avec tous les mois de l'année...12 mois égalent 3 quatrains, mais pour cela vous devez passer la vitesse supérieure, attention toutefois aux excès de vitesse! ....Hi trois fois...
L'hiver peut devenir la saison la plus belle et la plus chaude....Sacré Sylvain...
J'ai bien aimé
Amitiés poétiques
Maurice M
 
Dernière édition:

Raymond3

Maître Poète
#6
Belle chanson
" Y avait Olivier et Vincent
Paul et Sylvain , Eléa ,.....Myrtille et puis......le net.....:)"
Bienvenue sur Créapoème !

Merci pour cet excellent partage
Nous attendons la suite !
Bien à vous
Raymond
 
Dernière édition:

iboujo

Maître Poète
#7
Pas de raison de ne pas goûter aux fruits de saisons

beau texte ,
je n'ai pas compté les pieds de ton sonnet

,ils étaient au moins 8
sourire!


Bienvenue sur Crea
jocelyne
 
#8
Tout d'abord, il y a eu Olivier
Qui le premier, dans l'herbe m'a couchée.
Il faisait chaud, quel joli mois de mai,
Mais pas de quoi se sentir transportée.

Sur la plage, alanguie, le corps brulant,
Il fallait profiter de ce mois d'août,
Un regard de lui m'ôta tous mes doutes,
Il m'a fait gémir dans ses bras, Vincent.

Mon panier est rempli de champignons,
Et Paul et moi crions à l'unisson,
Dans les bois éclatants rouge, or et vert.

Dans le froid de janvier, ce fut Sylvain,
Qui prit mon corps de la bouche et des mains,
Quel plaisir, quel extase, quel bel hivers !
Houaw! qu'est-ce que j'adore :D
 
#9
Merci à vous tous pour ces commentaires ! :)
Mais à part le fait que vous ayez aimé (ce qui me ravit !) par "correct" je voulais savoir si la forme (2 x 4 vers) + (2 x 3 vers) est correcte, ainsi que le nombre de pieds. Est-ce que les rimes peuvent être librement choisies (embrassées, croisées, couronnées...) ou y a t-il un style fixe selon le type de poème (sonnet, ballade, verset...) ?
Eléa-Myrtille
 
#11
Merci à vous tous pour ces commentaires ! :)
Mais à part le fait que vous ayez aimé (ce qui me ravit !) par "correct" je voulais savoir si la forme (2 x 4 vers) + (2 x 3 vers) est correcte, ainsi que le nombre de pieds. Est-ce que les rimes peuvent être librement choisies (embrassées, croisées, couronnées...) ou y a t-il un style fixe selon le type de poème (sonnet, ballade, verset...) ?
Eléa-Myrtille
Je viens vous répondre longuement plus tard il y a en effet beaucoup de choses qui sont incorrect dans la manière de l'écriture. Amicalement Daniel
 
#12
Maria/Tieram
si tu lui demandes , est une pro des sonnets ,

tu auras tes réponses

bises jj
Ça va être long il faut tout reprendre de A à Z de la construction des vers la forme. Et surtout ce que doit être un sonnet. Je pense que très peu le savent ici. Un sonnet ne tient pas seulement en sa forme écrite et plastique. J'y reviendrai
 

Vega46

Maître Poète
#14
Je pense que le plus important est d'avoir au départ les qualités littéraires necessaires pour s'exprimer sans écorcher la langue française.

Écrire des phrases qui ont un sens, à la portée de la plupart des lecteurs, en respectant la grammaire et ses règles!...

Il est pour moi inutile de parler de forme, de construction de vers, si on ne les bâtit pas sur des fondations solides !.

Il faut avoir ensuite pour être un grand poète, la flamme qui anime certains esprits...Rimbaud disait qu'il fallait être un voyant..l'âme guidait sa plume qui partait dans tous les sens!...

Ainsi, leurs vers charment les yeux et leur mélodie parle directement à l'àme sa langue divine...

Mais là nous touchons au presque inaccessible le monde des poétes de génie...revenons sur terre et dans un style qui est le notre, plus ou moins parfait essayons de surprendre le lecteur, même si les plus avertis n'y retrouvent que très difficilement leurs chers pieds...Hi

Amitiés poétiques
Maurice M
 
Dernière édition:
#15
Daniel aussi est un grand "Sonnetier"


c'est comme les bons crus dans le vin

jojo
Grand, merci, enfin un tout petit débutant mais c'est gentil quand même. Je vais essayer de faire un petit résumé de ce qu'est un sonnet. Tout d'abord il faut savoir qu'un sonnet contrairement à un poème traditionnel doit délivrer son intrigue à la fin. Il doit être construit comme une pièce de théâtre et doit surprendre son lecteur à la fin ( voir le couvercle de Charles Baudelaire). Pendant la lecteur la trame doit se deviner mais les deux premiers quatrain doivent taire le sujet du sonnet. Le sonnet contemporain s'écrit en alexandrins en rythme binaire ou ternaire. On rencontre des sonnets contemporains qui sont écrits en octosyllabes en décasyllabes en ennéasyllabes, et autre métrage c'est assez rare. À savoir que le rythme ternaire et binaire ne sont pas les seuls utilisés pour l'alexandrin il y a aussi le rythme accumulation et gradatif. Mais les deux seuls utilisés pour le sonnet sont le ternaire et binaire. Ses rythme sont soutenus et créés par la pose des accents toniques sur la dernière syllabe du rythme. Donc le sonnet classique est écrit en alexandrins rythme binaire avec alternance de rimes féminines et masculines. Définition d'une rime.
On peut établir une hiérarchie selon le nombre de phonèmes communs qui se trouvent en finale de la poésie

régulière, mais elle est aussi souvent présente dans le vers libre.

Rime pauvre : un seul son commun = la voyelle accentuée.

Ex : Souverain / Main

Rime suffisante : deux son communs (1 consonne + 1 voyelle)

Ex : Rêve / achève.

Rime riche : trois sons communs et plus (2 consonnes + 2 voyelles).

Ex : Hasard / bizarre.

- Disposition des rimes :

Rime féminine : la terminaison des vers est un « e » muet.

Rime masculine : la terminaison des vers est un son correspondant à une consonne.

= Les poètes jouent souvent sur l’alternance entre rimes masculines et rimes féminines.

Rimes suivies ou plates : AA BB CC

Ex : « Une heure est à Venise, heure des sérénades, A

Lorsqu’autour de Saint-Marc sous les sombres arcades, A

Les pieds dans la rosée et son masque à la main, B

Une nuit de printemps joue avec le matin ». B (Alfred de Musset, Premières poésies).

Rimes croisées : ABAB CDCD

Ex : « Depuis longtemps déjà je t’ai laissé tout seul A

Cependant me voici t’apportant mon mensonge B

Poète sois joyeux tu sembles un linceul A

Regarde-moi c’est moi je ne suis pas un songe. » B (Apollinaire, Poème à Lou).

Rimes embrassées : ABBA CDDC

Ex : « La tzigane savait d’avance A

Nos deux vies barrées par les nuits B

Nous lui dîmes adieu et puis B

De ce puits sortit l’espérance. » A
Cela veut dire en l'occurrence que votre poème malgré votre croyance ne comporte que très peu de rimes elles sont quasiment absentes de tous vos vers.
Les coupes.
La place des coupes :

La coupe ( / ) se place immédiatement après la syllabe accentuée.

On appelle césure ( // ) la coupe qui partage un alexandrin en deux hémistiches de six syllabes.

Quand un mot se termine par une syllabe non accentuée, la coupe sépare cette dernière syllabe du reste du mot.
P
La versification et l'alexandrin. Pour faire court un alexandrin en rythme binaire comporte quatre accents toniques et une césure. Rime féminine ou rime masculine. Attention une rime doit avoir le même genre en nombre sinon c'est une rime impure et elle est dit caduc et ne tient plus lieu de rime. Certaines terminaisons sont interdites dans le corps du vers.
En corollaire de cette règle, les mots avec les terminaisons aies,ées, eues, ies, oies, oues, ouies, ues, uies, ayesne peuvent apparaître qu'en fin de vers, comme rime. Interdit à l'intérieur du vers. Voici pour l'essentiel car il me faudrait encore au moins 4 pages. Après ne tenez pas compte de tout çà si vous préférez écrire à votre guise c'est vous qui décidez car si vous questionnez les juges et modérateurs ici à mon sujet ils vous diront que je suis illettré et un sale handicapé qui fait de la masturbation intellectuelle. Amicalement Daniel
 
#19
non du tout

mais tu es didactique
La poésie est par son ensemble dictatique je n'y puis rien. Je sais que cela peut paraître élitiste mais il fut un temps où elle n'avait accès dans certaines classes plébéiennes, après sa diversification et le niveau d'enseignement des classes moyennes ayant évolué ( trop à mon goût tuant les barrières sociales) elle est devenue plus accessible à tous.
 
#20
Et bien, merci beaucoup Daniel pour ces explications. Ce n'est effectivement pas un sonnet puisqu'intrigue point il n'y a, et encore moins cachée dans les deux premiers quatrains.
Effectivement, cela reste un exercice pointu et Rome ne s'étant pas faite en un jour, je me laisse donc quelques décennies pour perfectionner mes écrits.
En attendant, je vais continuer à laisser mon esprit vagabonder, et coucher les mots sur le papier, tels qu'ils me viennent.
Pour me rapprocher de ce qu'a dit Maurice, les vers chantent dans ma tête, et c'est comme une petite mélodie dont je ne peux plus me débarrasser tant que je ne l'ai pas écrite.
Merci à tous de m'avoir lue et commentée.
Eléa-Myrtille