En souvenir de Miguel Hernández
J'ai posé , devant la porte d'entrée,
mes sabots usés,
d'un rouge ponceau, un peu fané.
Ils avaient triste mine
mais un reste de leur éclat passé
captait encore la lumière du jour qui s'achève.
J'ai posé mes sabots et suis allé me glisser dans le lit, l'esprit ivre d'appétit et de folies.
Le lendemain, mes sabots sages m'attendaient .On y avait glissé un paquet enrubanné, qui scintillait dans le froid du petit matin Je l'ai ouvert, le coeur battant, et n'y ai trouvé qu'un joli jouet coloré. J'ai repris les sabots et les ai rangés, au fond de mon armoire. J'ai refermé la porte et avalé la clef.
J'ai posé , devant la porte d'entrée,
mes sabots usés,
d'un rouge ponceau, un peu fané.
Ils avaient triste mine
mais un reste de leur éclat passé
captait encore la lumière du jour qui s'achève.
J'ai posé mes sabots et suis allé me glisser dans le lit, l'esprit ivre d'appétit et de folies.
Le lendemain, mes sabots sages m'attendaient .On y avait glissé un paquet enrubanné, qui scintillait dans le froid du petit matin Je l'ai ouvert, le coeur battant, et n'y ai trouvé qu'un joli jouet coloré. J'ai repris les sabots et les ai rangés, au fond de mon armoire. J'ai refermé la porte et avalé la clef.