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Les pensées célèbres, celles de la Vagabonde de la Poésie, les pensées Momoriciennes et les vôtres si le coeur vous en dit

Un départ pour se rendre à une course cycliste mémorable!.

Histoire vécue à Capdenac Gare en 1972.
Départ périlleux en dauphine, sensations assurées mieux que dans une Simca 1000 !.

Mon ami coureur cycliste Georges Issiot avait pour habitude de venir me chercher à mon domicile situé à l’époque dans l’impasse Raynal et Roquelaure. De là, nous partions vers Figeac où Michel Guiraudie (connu pour y avoir remporté six fois le grand prix cycliste de Figeac) avait une voiture plus apte à rouler pour se rendre à la course du jour.
Il faut dire que l’expédition s’annonçait toujours périlleuse la Dauphine n’était plus très jeune et ressemblait plus à une serre mobile, qu’à un véhicule de tourisme!.
Une fois lancée dans la descente d’Ourne elle finissait par démarrer tant bien que mal, mais à y réfléchir d’un peu plus près le mal l’emportait largement sur le bien.
Le vieux, car c’est comme cela que nous l’avions surnommé, parce qu’il flirtait avec les trente ans et que les jeunes coureurs que nous étions à l’époque n’en avaient qu’à peine plus de vingt, m’avertissait de son arrivée par un grand coup de Klaxon strident.
: Tu es prêt ?.
Je vais chercher mon vélo le cadre et les roues séparées et me voilà déjà face au premier dilemme!.
Comment vais-je pouvoir rentrer le cadre sans l’abîmer !.
Par un tour de magie que seul les grands du spectacle possèdent Georges sans se démonter m’explique l’agencement, ne t’inquiète pas, ils sont rentrés la semaine dernière, donc il n’y a aucune raison qu’aujourd’hui le miracle dominical ne se reproduise pas!.
Finalement le dit miracle a lieu, et dans la foulée il me dit : « tu n’as qu’à t’asseoir sur un des cageots tu tiendras l’ensemble afin que les cadres ne se frottent pas pendant le trajet.
L’aménagement du véhicule est sobre le siège arrière vous l’avez compris n’est plus présent, ni d’ailleurs celui du passager avant, ce qui donne un espace très appréciable, une vraie break transformée avec art en quelque sorte!.
A l’arrière poussent toutes sortes d’agrumes qui germent puis se développent en multiples effluves car nous sommes au mois de mai.
Notre citadine je vous le répète à un un grand air de jardinerie ambulante printanière des plus insolites.
Vous l’avez compris le champion d’Auvergne de cyclisme est maraîcher, mais vous le connaissez tous à Figeac, n’est-ce pas?.
Il se démène encore sous la halle tous les samedis !.
Un coup de première et nous partons poussivement.
Juste après le stop de l’impasse, j’entends mon Georges qui s’esclaffe, nous voilà propre Playboy (mon surnom) les pendores nous attendent !.
Évidemment la proie est facile, un signe de la main et le convoi s’arrête aussi vite qu’il a mis du temps à se mettre en route!.
Mon Georges pour autant ne se démonte pas, devant les deux agents de la sécurité de l’époque, je ne les nomme pas ici mais les plus anciens doivent sûrement se souvenir d’eux.
Toc toc à la vitre.
Georges ouvre la porte, bien entendu la vitre ne descend pas, enfin si mais généralement pas quand le souhaite.
Une voix rocailleuse bien de chez nous se fait entendre :
« Gendarmerie nationale bonjour! ».
Vous pouvez arrêter le moteur du véhicule s’il vous plaît ?.
Georges : Ah non!…elle ne démarre qu’en descente, vous voulez la pousser en repartant ?.
Bon très bien, vous avez les papiers de la voiture ?.
Georges : « Oui…je dois les avoir par là!».
Permis de conduire.
Ah je l’ai, mais il est vieux comme moi, je vous le donne en trois morceaux!.
Assurances.
Georges : voilà !.
Le gendarme : « non c’est celle de 1971.
Après trois essais infructueux il tombe enfin sur la bonne!.
Ah oui je vais vous donner quand même le nom des gendarmes après tout il y a prescription!.
Tartempion et Boudigue de mémoire et sous toute réserve!.
Reprise de la conversation.
Vous n’avez pas d’essuie-glace côté passagers?.
Georges : « non, il ne servirait à rien, vous voyez bien qu’il n’y a pas de siège! ».
Vous savez combien cela peut vous coûter ?.
Non!.
Soixante milles francs.
Georges dans la foulée : « allez viens Playboy on descend le matos et on leur laisse la voiture, et on part à Figeac à la force du mollet ».
Mon Boudigue qui entre temps avait le tour du propriétaire revient et dit: « vous savez que vous avez les quatre pneus lisses! ».
Le vieux : « ah non, trois seulement, je le sais pertinemment j’ai mis celui de la roue de secours sur la jante avant droite et il est bon, j’en suis certain!».
Boudigue refait un tout revient et dit: « c’est exact! ».
Le klaxon fonctionne ?.
Le vieux : Oui je viens de m’en servir il y a à peine un quart d’heure!.
Et les feux de route et de croisement ?.
Le vieux : les clignots oui, pour ce qui est des feux de route, je n’en ai pas besoin je ne la sors jamais la nuit!.
Bon, ce n’est pas tout s’exclame Georges on va courir et on nous attend à Figeac!.
Tartempion vous allez où ?.
Dans le Cantal à Aurillac.
Et vous comptez arriver à l’heure avec ce tacot disloqué ?.
Le vieux : non, on ne va que jusqu’à Figeac.
Tartempion : bon vous pouvez partir mais essayez d’avoir une voiture plus en état la prochaine fois!.
Et nous voilà repartis soulagés d’un poids important quand tout à coup, non loin du stall parlaïre mon Georges s’inquiète à nouveau :
Putain Playboy les motards!…ah!…c’est bon on va pouvoir passer ils en tiennent déjà un!.
La morale de cette histoire vraie, est que gagner une course cycliste à cette époque, n’était pas plus difficile que d’arriver avant l’heure du départ!.

Petite parenthèse, Boudigue m’arrête un jour avec un copain, nous avions près de nous de bouteille de rouge…il nous dit après le contrôle des papiers : «
Je vois que vous l’aimez vous aussi !»

QUESTION :

Aurions-nous perdu un peu en liberté ?.
 
Derrière l'écran c'est un coeur qui bat!.

Ne l'oubliez jamais poétesses et poètes de Créa et d'ailleurs!.

C’est bien le sens de ce message qui est parvenu aux oreilles d’Hugues suite à notre intervention.
Il est vrai, que le site créa est le seul lien qui permet à certaines et à certains d’entre-nous d’avoir un contact chaleureux journalier avec l’amitié, et cette douce voie s’exprime librement dans un langage où la poésie a su au fil du temps rester reine!.
Nous sommes heureux, que l’ensemble des membres ou presque soient à nouveau au rendez-vous après ce long silence de six jours.
La page lugubre que l’on obtenait signalant que creapoeme.com avait expiré
nous à tous émus au point de ne pas accepter cette triste fin programmée qui sonnait comme une fatalité!.
Heureusement, comme dans les mauvais contes de fée la fin de l’histoire se termine comme par enchantement par un dénouement heureux.
Mon souhait, notre souhait, le souhait de l’administrateur est que l’ensemble des poétesses et des poètes présents au moment de ce grand cataclysme puissent retrouver leur page préférée où ils ont bâti à leur manière une petite fraction de la grande épopée de Créa.
Et que par effet de fun d’autres plumes viennent s’inscrire sur ce site au long passé poétique.
Du haut de cette grande pyramide âgée de dix-huit ans on peut contempler un monde où sont venues jour après jour dans un ballet incessant s’exalter les riches pensées de ce début de siècle.
Tout ne s’est pas passé dans une exemplaire fluidité, mais ce que l’on doit retenir avant tout c’est que les orages ont laissé place à de très larges accalmies bienfaitrices pour notre plus grand bonheur.
Créa n’est jamais mort et ne mourra jamais, tant son esprit vif est un hymne à l’amour et à la vie!.
Longue existence à notre site!.
Remerciements à Hugues de la part de l’ensemble des membres de l’équipe, des poétesses et poètes, sans oublier les nombreux visiteurs qui chaque jour nous font l’honneur de leur présence.
Mon amitié à toutes et à tous!.
Momo l’œil de Créa.
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
comme tu postes plusieurs fois ce message, je te recolle ici ma réponse

Maurice, je t'ai déjà remercié pour avoir pu contacter Hugues,
et quand tu dis nous je ne sais pas qui est ce "nous"
oui créa est notre maison, et nous étions orphelins, je remercie serte Hugues, mais veux tu que l'on parle et explique les raisons de cette fermeture temporaire, veux tu que l'on explique pourquoi pendant une semaine avec les autres modérateurs nous n'avons pas pu joindre Hugues, nous avons je suppose comme toi ou comme d'autre mené notre enquête pour savoir d'où venait le problème si d'autre l'on fait ils savent donc le pourquoi,
donc comprends que je suis un tantinet remonté, j'ai passé une semaine à passer des coups de fils, aux quelques contacts que j'ai, à joindre l'hébergeur, je ne te parle pas du temps d'attente avec la petite musique de fond, alors oui merci à Hugues mais j'y mets des réserves,
si tu veux on te décernera les palmes de créa, la médaille du mérite créapoétien et la légion d'honneur du national poétical,;)
mais je te demande simplement de ne pas submerger le forum poétique de textes d'autocongratulation,
nous songions enfin moi et Matthale, nous n'avons pas encore eu le temps dans discuter avec les autres modo d'autant que Lumière a des problèmes de connexions actuellement de faire un petit communiqué suite à cet incident
la vie de créa reprend et nous sommes toujours présent
amicalement
ZUC
 
comme tu postes plusieurs fois ce message, je te recolle ici ma réponse

Maurice, je t'ai déjà remercié pour avoir pu contacter Hugues,
et quand tu dis nous je ne sais pas qui est ce "nous"
oui créa est notre maison, et nous étions orphelins, je remercie serte Hugues, mais veux tu que l'on parle et explique les raisons de cette fermeture temporaire, veux tu que l'on explique pourquoi pendant
Sans mon intervention le site Créa n’existe plus, je n’ai que cette réponse à ton post.
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
Sans mon intervention le site Créa n’existe plus, je n’ai que cette réponse à ton post.
on ne va pas rentrer dans un débat qui n'en serai pas un, "n'existerai plus" peut-être ou peut-être pas car nous aussi de notre côté nous oeuvrions pour sa réopuverture et nous avions déjà pris certains contacts mais effectivement sans arriver à joindre Hugues comme je l'ai dit, donc oui je t'ai remercié, ce que je voulais te dire là, car j'ai déplacé ton post, c'est de ne pas poster ce type de message dans la partie poème,
les créapoètes te remercierons je pense pourquoi en rajouter,
perso je trouve déplacé "Ne l'oubliez jamais poétesses et poètes de Créa et d'ailleurs!. >>> parvenu aux oreilles d’Hugues suite à notre intervention."

ceci ne te donnera pas plus de droit autre que tout un chacun si tu dérapes tu le sais, mais on t'aime bien;)
Momo fait comme tu le ressens et je peux comprendre ta joie comme la notre et c'est pourquoi je te le dis en toute amitié reste un peu modeste et ne submerge pas le forum mais je sais que tu fais du Momo ;), nous nous continuerons notre travail, de modo, et de poètes car je sais
que ce qui s'est passé pourrait bien se reproduire d'ici un an, donc oui chers créapoètes ne l'oubliez pas et sauvegardez bien vos poèmes et prenez bien des contacts avec les membres qui vous sont chers
 
Je n’efface rien, il faut toujours faire preuve de sagesse. Après cette absence de quelques jours je reprends tranquillement l’écriture de mes pensées, et j’ai déjà du travail pour les retrouver!.,, je glisserai de temps en temps un texte sous la forme d’un conte vécu dans mon enfance.
 
Uxellodunum en terre quercynoise.

Uxellodunum ou Capdenac tout le monde connaît , et tous les historiens s’y sont intéressés. Même notre grand égyptologue Jean François Champollion a planché sur ce prémontoire qui se noie dans la rivière, et s’y est cassé les dents si vous me permettez cette expression.
Un village perché, où trois mille valeureux et courageux Gaulois vont faire face à trente mille Romains, et résister à leurs assauts pendant six mois!.
Ils vont finir par se rendre, vaincus par le génie militaire de Jules César qui fit creuser un tunnel pour dévier la veine d’eau qui alimentait la source du village.
Les gaulois pensant alors qu’ils sont abandonnés des dieux préfèrent se rendre.
César dans la grande clémence qu’on lui a toujours connu, épargne ces valeureux guerriers, et ordonne simplement de leur couper les mains!.
Voilà pour la petite histoire !.

Le combat entre gaulois du Lot se prolonge aujourd’hui malgré tout !.

Au même titre que Paris s’est construite autour de Lutèce, Capdenac Port, puis bien plus tard Capdenac Gare doit son nom à Capdenac le Haut, ou plutôt à Capdenac tout court, aînesse oblige. Capdenac, (Uxcellodunum) le nez qui avance autour d’une grande boucle du Lot, que dis-je un Cap, c’est une péninsule!. On ne va pas revenir sur la petite guerre qui oppose plusieurs villages lotois de Gaule, qui revendiquent la paternité du haut lieu de la résistance gauloise face aux romains de Jules César, l’écrit du chef romain relatant les faits marquants de la guerre des Gaules, ne sont pas assez précis dans leurs détails, pour qu’une certitude puisse naître un jour et élucider ce mystère, même s’il n’y a pas si longtemps on a entendu dire ou lu : "c’est définitif et officiel le dernier village à avoir résisté aux romains est Puy Dissolud près de Vayrac. Évidemment les Gaulois historiens Capdenacois se sont révoltés*,sont montés aux créneaux face à cette annonce sans fondement ni fortifications, ils ont bridé les arcs et ont lancé leurs flèches!. Une chose est aujourd’hui certaine, Astérix et Obelix et le village en Bretagne n’est pas le dernier bastion à avoir tenu l’arme haute face aux légionnaires Romains. Le druide Panoramix qui détenait le secret de la potion magique est bien né sur un de nos oppidums!.
Donc si je résume, il y a eu Capdenac le haut le village plusieurs fois millénaire, Capdenac Port née de la navigation fluviale, puis Capdenac Gare qui a émergé au bord de sa belle rivière le Lot, si je puis m’exprimer ainsi, par rapport à son contexte géographique et à la naissance de l’activité ferroviaire dans notre contrée gauloise, et boustée par le bassin minier de Decazeville.
Dernier point, dans un premier temps la Gare de triage avait été prévu à Figeac, mais l’espace vital à un tel projet chez nos voisins et amis, n’a pas permis de mettre en œuvre cette première idée grâce à Toutatis ou par Toutatis!...sourires
Je précise au passage mais vous devez tous le savoir, que le quercy s’étendait bien au-delà des limites géographiques que l’on a défini après la révolution.
La mer n’avait elle pas ses plages du côté de Peurusse-le-Roc il y a quelques dizaines de millions d’années

Jean François Champollion et ses recherches.

https://www.uxellodunum.fr/?les-hommes-11
 
Dernière édition:
Un gaulois digne gardien du village d’Uxellodunum, comme ses prédécesseurs,
Luctérius et Drappès.

Dans les ruelles de Capdenac le Haut, de Figeac, de Faycelles, qui n’a jamais aperçu ce représentant de l’église drapé de sa soutane noire plissée?.
Je l’ai connu au début des années soixante, et il ne manquait pas l’occasion lorsque l’on se croisait d’engager une longue conversation, Je sentais bien qu’il voulait me convaincre d’une existence invisible, qui à mes yeux était toujours apparu comme inigmatique. Alors il partait en terre inconnu, je ne suis pas des plus facile à convaincre, et mieux je n’argumentais pas dans son sens. Cela ne le gênait pas bien au contraire, et le duel à idées croisées nous conduisait vers les sommets de l’idée.
Lui : en faisant référence au Christ : « « « «connais-tu un être capable de fixer le soleil sans se brûler les yeux et perdre la vue?».
Moi : oui l’aigle royal !.
Il enchaînait alors, et finissait par je ne sais quel miracle à volatiliser mon rapace
en le déplumant méthodiquement. Il connaissait ma passion pour l’astronomie, il osa me dire un jour, que les objets célestes que j’observais l’œil rivé à l’oculaire de mon superbe télescope, n’étaient en réalité que des masses immatérielles sans importances!.
Touché dans mon petit orgueil de scientifique en herbe je n’ai pas hésité une seconde à le contrer, pour le pousser dans ses retranchements, vexé par son audace, doublée d’une outrecuidance qui me paraissait incroyable, je me retrouvais à cet instant précis le seul défenseur de l’univers interstellaire!.
Bien sûr je n’ai pas réussi à lui faire accepter qu’une telle énormité n’avait pas à sortir de ses entrailles, cependant je n’étais pas près à accepter et surtout à croire à ses saintes paroles.
On s’est séparé ami quand même, et nous nous sommes retrouvés dans la rue Gambetta à Figeac où il me gratifiât d’une poignée de main qui m’a paru éternelle.
Les passants ont dû se dire, voilà un homme qui est très proche de la religion que prêche notre brave curé!.
Malgré quelques tentatives pour qu’il relâche son étreinte épiscopale rien n’y fit !.
J’étais condamné à sa seule et bonne volonté !.
Mon salut fut étroitement liée au fait qu’il avait un rendez-vous important ce jour là, avec Dieu sûrement, il était pressé par l’illusion du temps.
Le seigneur est-il venu à mon secours?.
Mais revenons si vous le voulez bien,
sur l’oppidum où il prêchait en très grand catholique sa foi.
Il a marqué par sa présence mais aussi par sa prestance ce pittoresque village perché sur les plus hautes cimes de notre région et connu depuis l’Antiquité sous le nom d’Uxellodunum.
Ce brave et authentique curé à qui on peut donner le christ sans confession, résonne en nous comme les cloches de l’oppidum gaulois sous le nom d’abbé Frances, qui ne l’a pas rencontré au moins une fois dans sa vie vêtu de sa grande soutane noire?.
C’était avant tout mon ami, mais il était par vocation l’ami de tout le monde.
Maintes fois il essaya de me convaincre je vous le rappelle de ce qui pour lui était une certitude. Le seigneur fils de Dieu existait bien, d’ailleurs pour me convaincre, il me disait : toi, Maurice tu le verras et le rencontreras, depuis je travaille à cette future entrevue, avec vous le pensez un doute doublé d’une certaine appréhension!.
Je me demande depuis avec anxiété ce que je vais bien pouvoir lui dire si ce miracle a lieu?.
Je dois avouer que je n’ai que très peu d’arguments à faire valoir, moi qui n’ai suivi que des voies romaines détournées, celles qui ne mènent jamais à Rome!.
Mais peu importe le sage Francès notre digne représentant du catholicisme dans la région me l’a promis, alors laissez moi croire au père noël c’est bientôt la période, pour que ce grand miracle s’accomplisse!.
Immaculé par sa bénédiction depuis ce jour dans la vie j’avance sereinement n’est-ce pas là un premier pas vers les monts les plus hauts qui coiffent d’une auréole la destinée de l’homme dans toute sa sérénité?.
Il faut cependant que je sache rester humble comme l’était notre brave et exemplaire abbé.
Je vous le présente ici, sur la place forte du village, où jadis deux mille valeureux guerriers gaulois conduits par deux chefs exceptionnels Luctérius et Drappès, firent face durant six mois à une grande armée de trente six mille légionnaires romains, ils durent se rendre finalement privés d’eau grâce au génie militaire de l’empereur Jules César, qui dans sa clémence légendaire qu’on lui connaît décida d’épargner la vie de ces braves et courageux combattants!.
Il ordonna simplement qu’on leur coupa les mains.
Luctérius est fait prisonnier, il entame une grève de la faim et meurt.
Alors je sais, certains ici vont me dire que plusieurs villages dans le Lot se targuent d’être ce haut promontoire mais au lieu de s’arroger ce drapeau ne devraient-ils pas consulter la seule voix qui ne ment pas et que l’on nomme divine?.
Notre brave curé s’en est allé, cependant je ne doute pas une seconde que son ombre plane et planera une éternité sur notre cité, et restera gravée dans nos esprits tant il était au service de la religion, mais avant tout un homme à l’écoute de ses paroissiens dans une grande humilité.
Le dernier vrai curé, comme il se plaisait à me le répéter !.
« Tu vois lorsque je serai mort, il n’y aura plus d’abbé comme moi !.»
Le dernier représentant de la pauvre église méritait bien cet hommage n’est-ce pas?.
Il m’admirait me disait-il, quand fort d’une abnégation sans limite, je tenais la main de mon frère aîné Didier handicapé moteur, sur les sentiers épineux de mon enfance.

Note : et oui!…la dernière place forte gauloise est bien lotoise, n’en déplaise à mes amis bretons!…sourires DB11FAFD-711C-4C6E-8ABB-ACBA035E47E5.jpeg 0BF9E9D2-0A5C-4C44-A3EA-FD23DC9C4626.png
 
Dernière édition:

zuc

Le chat noir
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attention de ne pas finir dans un parc, même le parc Astérix n'est pas dans le lot "hihihi"
bon tu te vois en qui Assurancetourix le barde, ou en Abraracourcix le chef et sans vouloir te vexer peut être Agecanonix le doyen ;)
 
attention de ne pas finir dans un parc, même le parc Astérix n'est pas dans le lot "hihihi"
bon tu te vois en qui Assurancetourix le barde, ou en Abraracourcix le chef et sans vouloir te vexer peut être Agecanonix le doyen ;)
Hi trois coups…sans hésiter comme mes valeureux guerriers ancêtres sur l’oppidum à qui César le brave a laissé la vie sauve en leur coupant les mains!.
Abraracourcix me permet de garder ma stature de chef du village!…MDR