Les langueurs des étoiles
L’aube apparaît derrière les cimes des arbres,
des haillons de brume s’accrochent
encore aux bocages dans les vallons du Maine,
tandis que se redressent les roses blanches
des haillons de brume s’accrochent
encore aux bocages dans les vallons du Maine,
tandis que se redressent les roses blanches
que j’ai plantées l’an dernier.
J’erre le long du Loir, chevelure de jais au vent,
adossée à des duchés de clarté, au loin, vers l’occident,
sommeillent les langueurs des étoiles,
J’erre le long du Loir, chevelure de jais au vent,
adossée à des duchés de clarté, au loin, vers l’occident,
sommeillent les langueurs des étoiles,
les ormes s’abandonnent aux cantiques de mes caresses,
car ils savent l’écho de mes armoiries de douceur,
je repense à toi, ô ma Princesse, toi qui dors sur notre couche,
et qui me murmures la volupté de notre union,
car ils savent l’écho de mes armoiries de douceur,
je repense à toi, ô ma Princesse, toi qui dors sur notre couche,
et qui me murmures la volupté de notre union,
tu m’enseignes à tout instant le triomphe de ma Grâce,
et j’effeuille les fleurs de tes baisers que je te rends au centuple.
Tu es le soleil de ma vie,
mais j’aime par dessus tout
et j’effeuille les fleurs de tes baisers que je te rends au centuple.
Tu es le soleil de ma vie,
mais j’aime par dessus tout
déambuler avec toi bras dessus bras dessous
parmi les rires des champs d’asphodèle,
parmi les rues de notre bourg,
afin de chanter l’éloquence de notre amour,
parmi les rires des champs d’asphodèle,
parmi les rues de notre bourg,
afin de chanter l’éloquence de notre amour,
nos micro-robes de soie magnifient
la colline de nos seins inapaisés et lourds qui se balancent
au gré de notre marche, et la fourrure de nos pubis,
et qu’importe si nos amours déplaisent à quelques hommes,
la colline de nos seins inapaisés et lourds qui se balancent
au gré de notre marche, et la fourrure de nos pubis,
et qu’importe si nos amours déplaisent à quelques hommes,
car Femme, j’adore les femmes et leurs étreintes,
mais je t’ai choisie, tu es mon Élue et ma vie
depuis qu’un jour d’automne
ma main a frôle la tienne à la fête patronale,
mais je t’ai choisie, tu es mon Élue et ma vie
depuis qu’un jour d’automne
ma main a frôle la tienne à la fête patronale,
mes iris ont palpité devant la double amphore de tes hanches,
je t’ai déclaré alors ma flamme,
je t’ai emmenée dans ma maison, et sur mon lit,
face à la cathédrale de mes désirs,
je t’ai déclaré alors ma flamme,
je t’ai emmenée dans ma maison, et sur mon lit,
face à la cathédrale de mes désirs,
face à la soie de ta douceur, je t’ai possédée des heures durant,
tu as psalmodié des hymnes de délicatesse,
tu as gémi, et tu as capitulé, emportée par la lumière de ta Jouissance,
aujourd’hui tu es mienne à jamais !
tu as psalmodié des hymnes de délicatesse,
tu as gémi, et tu as capitulé, emportée par la lumière de ta Jouissance,
aujourd’hui tu es mienne à jamais !
Sophie Rivière