Les lais et les relais des nuages
Les lais et les relais des nuages glissent
à l’horizon vers les bocages,
là où coulent le Loir, l’Anille,
à l’horizon vers les bocages,
là où coulent le Loir, l’Anille,
et le faix de mes souvenirs.
Depuis notre rencontre,
ô ma Douce, mon Impératrice de délices,
Depuis notre rencontre,
ô ma Douce, mon Impératrice de délices,
je t’offre à genoux, chaque jour,
des asphodèles et des arums
car tu es ma Dame de majesté,
j’ai découvert avec toi,
voilà peu, les strophes de la Passion,
et depuis lors je te vénère,
des asphodèles et des arums
car tu es ma Dame de majesté,
j’ai découvert avec toi,
voilà peu, les strophes de la Passion,
et depuis lors je te vénère,
les ifs se courbent à ton approche,
Quant à moi, j’exaspère ton Désir,
dès que j’apparais en robe de nudité
Quant à moi, j’exaspère ton Désir,
dès que j’apparais en robe de nudité
dessus la douceur de notre Fourrure,
en notre maison,
je la hume, je goûte son parfum,
en notre maison,
je la hume, je goûte son parfum,
tes paumes de volupté ont calmé un temps
les combats de mon impudeur
lorsque tu m’as conduite sur les collines de la Volupté,
les combats de mon impudeur
lorsque tu m’as conduite sur les collines de la Volupté,
cependant, je veux que
la colline de tes seins arrogants et lourds affrontent dès l’aurore
jusqu’à la brune les lys de mes seins,
la colline de tes seins arrogants et lourds affrontent dès l’aurore
jusqu’à la brune les lys de mes seins,
et que disciple de Sappho et des tribades,
ton sexe se frotte contre le mien,
nos vêtements gisent, maintenant, inertes sur le sol.
ton sexe se frotte contre le mien,
nos vêtements gisent, maintenant, inertes sur le sol.
Viens dans la crique de mes bras,
ô mon Epousée,
ne sens-tu pas sourdre en toi l’hymne de notre Féminité,
ô mon Epousée,
ne sens-tu pas sourdre en toi l’hymne de notre Féminité,
je te conduirai demain et les autres jours
sur les chemins de la Jouissance, et de la tendresse,
car nous sommes les prêtresses de la Douceur !
sur les chemins de la Jouissance, et de la tendresse,
car nous sommes les prêtresses de la Douceur !
Sophie Rivière