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Les joncs de juillet

Samyelle

Maître Poète
#1
j'aimerais voir ce septembre sous la neige
pas plus pliés de ces feuilles tendres de hêtres
tombant en fenêtre de popeline couleur greige

J'aurais aimé un juillet d'hier avec ses trames de joncs
et d'un arque-boute en bois qui s'allonge
sous une table ne hêtre, pas plus, pas plus long

Quand je vois la bougie de soie ,qui traine
et suinte de sa salive coulante
sous la cendre d'un verre de sienne .

Mes mains tendus dessus, pour la ranimer
quand les yeux pleurent dessus
et ma plume d'oie qui se dessine de l'été dernier.


Je n'ai pu deviner les larmes de rancoeur
d'un fier manant de parisien âgé
qui doutait de mon parc Monceau en douceur .

Il regardait la courbe de mon sein
d'un dessinateur comme Wolinsky caricaturait
sous le lob de l'oreille de l'homme parisien .

La courbe de ma croupe incendiaire
qu'il flirtait sur papier d'un Paris Match
sur le cri puissant , d'une nordiste d'hier

La vie est insipide ,laide ,cruelle
quand mon corps cherchait le sien
dans Paris by night sensuel