LES IGNOBLES
Reste-il de ces êtres ignobles et pervers
Qui ne rencontrent qu’opprobres à leurs turpitudes ?
Rampant d’ignominies gluantes ils empestent l’atmosphère
En leurs rimes acerbes d’absurdités jalouses d’aptitudes…
Chevelure huileuse et clairsemée retombant sur des cols crasseux,
Auréolés de sueur méphitique et fétide sous leurs aisselles,
Le dos bombé et recourbé sur leur torse creux et osseux,
Telles limaces ils se fondent en rampant en sombres ruelles…
La nuit leur est faste : ils se confondent au noir,
Leurs rires gras et glaireux se fendent en crachat
En leurs dires d’écrire et griffonner l’espoir
Sous l’amalgame nauséabond de leurs doigts…
De leurs gestes ne se dégagent qu’odeur putride
Ils se contorsionnent en abjects sanglots
Beuglant qu’on leur a dérobé leurs Enéides,
Leurs Egéries, leurs muses de camelots…
Leurs mains moites froissent les âmes fragiles
Détroussant les pensées et se faisant leurs,
Ils se faufilent en ombre indélébiles
Par de là les interstices de leurs rancœurs…
Ils se veulent d’être en front de ligne
Mais ne veulent en labeur s’épuiser
Ils ne remportent aucun insigne
Et se consignent en mal aimés …
Ils espionnent, ils épient, ils envient,
De leurs fientes puantes ils se délectent
S’enrobant de moult et égo flatteries
Ils se régalent solitairement de leurs dialectes…
Qui ne rencontrent qu’opprobres à leurs turpitudes ?
Rampant d’ignominies gluantes ils empestent l’atmosphère
En leurs rimes acerbes d’absurdités jalouses d’aptitudes…
Chevelure huileuse et clairsemée retombant sur des cols crasseux,
Auréolés de sueur méphitique et fétide sous leurs aisselles,
Le dos bombé et recourbé sur leur torse creux et osseux,
Telles limaces ils se fondent en rampant en sombres ruelles…
La nuit leur est faste : ils se confondent au noir,
Leurs rires gras et glaireux se fendent en crachat
En leurs dires d’écrire et griffonner l’espoir
Sous l’amalgame nauséabond de leurs doigts…
De leurs gestes ne se dégagent qu’odeur putride
Ils se contorsionnent en abjects sanglots
Beuglant qu’on leur a dérobé leurs Enéides,
Leurs Egéries, leurs muses de camelots…
Leurs mains moites froissent les âmes fragiles
Détroussant les pensées et se faisant leurs,
Ils se faufilent en ombre indélébiles
Par de là les interstices de leurs rancœurs…
Ils se veulent d’être en front de ligne
Mais ne veulent en labeur s’épuiser
Ils ne remportent aucun insigne
Et se consignent en mal aimés …
Ils espionnent, ils épient, ils envient,
De leurs fientes puantes ils se délectent
S’enrobant de moult et égo flatteries
Ils se régalent solitairement de leurs dialectes…