Les humbles,
Une ombre éthérée, furtive au pas feutré
Rase les murs noircis par le temps, il fait noir
Un coche passe au grand galop, le sol gelé
Craque sous le poids, il roule, vers le manoir.
Dans le galetas, la mère et ses trois enfants
Prêt de l’âtre fumant, attendent le retour
Du père. Enfin, il est là, l’humble manant
Qui doit enlever ses oripeaux, les doigts gourds.
Harassé, il s’écroule sur le banc, mangeant
Dans l’écuelle, un bien modeste brouet
De lard et de fèves, et au soleil couchant
Il va sans dire un mot, rejoindre la chambrée.
Une ombre éthérée, furtive au pas feutré
Rase les murs noircis par le temps, il fait noir
Un coche passe au grand galop, le sol gelé
Craque sous le poids, il roule, vers le manoir.
Dans le galetas, la mère et ses trois enfants
Prêt de l’âtre fumant, attendent le retour
Du père. Enfin, il est là, l’humble manant
Qui doit enlever ses oripeaux, les doigts gourds.
Harassé, il s’écroule sur le banc, mangeant
Dans l’écuelle, un bien modeste brouet
De lard et de fèves, et au soleil couchant
Il va sans dire un mot, rejoindre la chambrée.