Les flux et reflux de l’urne de nos hanches
J’écris chaque soir une poésie
pour célébrer
la communion de nos deux âmes,
ô toi ma Maîtresse si tendre
que j’ai rencontrée
un matin de printemps,
alors que je me rendais,
accablée de solitude,
à une fête paroissiale.
Ta longue chevelure blonde
pendait
à la vergue du vent,
le lac de tes yeux d’azur
évoquait mille joies,
l’aurore illuminait les roses de tes lèvres,
à cette minute,
tu es devenue
l’hymne de ma liesse,
celle que je célèbre
parmi
les rimes de mon allégresse.
J’ai tant chanté
la candeur de ton visage,
j’ai tant contemplé
les cierges de ton innocence
des semaines durant,
j’ai tant magnifié
l’écume de tes sèves
sous
le parfum de ton infinie luxure
que tu es devenue mienne,
et depuis lors,
je confie
aux strophes du Maine,
notre Patrie,
les lys de tes seins contre les miens,
le missel de ta clarté
quand les herbes s’écartent
à l’évocation de ta Splendeur.
Serre-moi plus fort, ma Douce,
les flux et reflux de l’urne de tes hanches écoutent
la beauté de notre Désir,
et
énoncent à chaque instant
les stances de nos ivresses si douces et si féminines.
Sophie Rivière
J’écris chaque soir une poésie
pour célébrer
la communion de nos deux âmes,
ô toi ma Maîtresse si tendre
que j’ai rencontrée
un matin de printemps,
alors que je me rendais,
accablée de solitude,
à une fête paroissiale.
Ta longue chevelure blonde
pendait
à la vergue du vent,
le lac de tes yeux d’azur
évoquait mille joies,
l’aurore illuminait les roses de tes lèvres,
à cette minute,
tu es devenue
l’hymne de ma liesse,
celle que je célèbre
parmi
les rimes de mon allégresse.
J’ai tant chanté
la candeur de ton visage,
j’ai tant contemplé
les cierges de ton innocence
des semaines durant,
j’ai tant magnifié
l’écume de tes sèves
sous
le parfum de ton infinie luxure
que tu es devenue mienne,
et depuis lors,
je confie
aux strophes du Maine,
notre Patrie,
les lys de tes seins contre les miens,
le missel de ta clarté
quand les herbes s’écartent
à l’évocation de ta Splendeur.
Serre-moi plus fort, ma Douce,
les flux et reflux de l’urne de tes hanches écoutent
la beauté de notre Désir,
et
énoncent à chaque instant
les stances de nos ivresses si douces et si féminines.
Sophie Rivière