Les fleurs parfument mes paumes
Je marche parmi le gris de l’automne,
parmi les châteaux des fougères,
dans les bocages, et les forêts du Maine, ma patrie,
l’air m’apporte l’écho des harmonies,
parmi les châteaux des fougères,
dans les bocages, et les forêts du Maine, ma patrie,
l’air m’apporte l’écho des harmonies,
et l’ivresse de la langueur,
les fleurs que je cueille parfument mes paumes,
les oiselles montent vers les solives des cieux
où règne l’azur, et me content des aveux de passion.
les fleurs que je cueille parfument mes paumes,
les oiselles montent vers les solives des cieux
où règne l’azur, et me content des aveux de passion.
Je sais des cantiques saphiques que je psalmodie
aux ruisseaux, aux arbres, et à toutes les créatures,
les lys se redressent à ma vue, et s’écartent
pour me céder le passage, je viens vers toi, ô ma Sirène,
aux ruisseaux, aux arbres, et à toutes les créatures,
les lys se redressent à ma vue, et s’écartent
pour me céder le passage, je viens vers toi, ô ma Sirène,
toi dont la Chair dodeline sous mes caresses de clarté, et
tes iris me fixent quand je te possède,
ta voix me murmure la nuit la volupté de ta Jouissance,
et les soupirs de notre union.
tes iris me fixent quand je te possède,
ta voix me murmure la nuit la volupté de ta Jouissance,
et les soupirs de notre union.
Je sens montrer en moi la chaleur de nos merveilleux préludes,
ma robe courte transparente de satin noir s’accroche
parfois à des épines, mais je n’en ai cure,
car seul compte pour moi les larmes d’or de notre amour,
ma robe courte transparente de satin noir s’accroche
parfois à des épines, mais je n’en ai cure,
car seul compte pour moi les larmes d’or de notre amour,
les violettes, dans les talus, contemplent
mes bas de soie, et mes hauts talons qui brasillent,
tandis que les donjons de mes seins haut plantés, fiers et lourds, et
mes bas de soie, et mes hauts talons qui brasillent,
tandis que les donjons de mes seins haut plantés, fiers et lourds, et
la royauté de ma toison-corolle énoncent l’éloquence de ma sensualité.
Je viens vers toi, je n’en peux plus,
je veux te posséder sur ta couche. Arrivée en ta maison,
j’ôterai tes vêtements que je jetterai sur le sol,
Je viens vers toi, je n’en peux plus,
je veux te posséder sur ta couche. Arrivée en ta maison,
j’ôterai tes vêtements que je jetterai sur le sol,
je ferai de même, je magnifierai sans cesse l’ivoire de ta peau,
l’incarnat de ta rivière d’amour, je tiendrai entre mes mains
l’urne de tes hanches, tes mamelons durciront de désir,
je t étendrai sur le dos, puis je te chevaucherai des heures durant,
l’incarnat de ta rivière d’amour, je tiendrai entre mes mains
l’urne de tes hanches, tes mamelons durciront de désir,
je t étendrai sur le dos, puis je te chevaucherai des heures durant,
et face à la flamme de ta virginité,
je te posséderai, nous boirons le lait de tes blanches noces,
et tu deviendras mienne pour l’éternité,
ô mon Élue !
je te posséderai, nous boirons le lait de tes blanches noces,
et tu deviendras mienne pour l’éternité,
ô mon Élue !
Sophie Rivière
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