Les flambeaux de nos étreintes
J’erre avec toi,
ma Divine,
par les bois et les prés du Maine
qui ont vu éclore les rimes de notre Passion, et
la beauté de nos noces
parmi l’ivresse des saisons,
tu n’as que seize ans comme moi,
mais la grappe de tes seins,
et l’enclos de tes hanches ont ouvert mon coeur
aux flambeaux de nos étreintes.
Je compose pour toi chaque jour
des odes saphiques que je te récite à genoux, et
il n’en est rare quand nous rentrons en notre borde le soir
de gagner notre chambre,
et de célébrer la messe de nos chairs si belles.
Aujourd’hui, ma langue et mes doigts
t’ont câlinée des heures durant, nous avons jouté de pureté,
tu étais si belle, et tu as geint de Grâce,
tes seins de magnificence ont durci alors,
l’archipel de ton pertuis m’a réclamée,
tes soupirs sont montés par delà les bourgs, et les cités de fer,
et ont délivré au monde
les hymnes de ta langueur et de ton ivresse,
puis j’ai vendangé le miel de ta Jouissance
que j’ai récolté en tremblant.
Nous reposons maintenant l’une dans l’autre,
tes yeux de clarté me fixent,
et étendue contre la paroi de tes aisselles,
je te déclame
des strophes d’amour et de splendeur !
Sophie Rivière
J’erre avec toi,
ma Divine,
par les bois et les prés du Maine
qui ont vu éclore les rimes de notre Passion, et
la beauté de nos noces
parmi l’ivresse des saisons,
tu n’as que seize ans comme moi,
mais la grappe de tes seins,
et l’enclos de tes hanches ont ouvert mon coeur
aux flambeaux de nos étreintes.
Je compose pour toi chaque jour
des odes saphiques que je te récite à genoux, et
il n’en est rare quand nous rentrons en notre borde le soir
de gagner notre chambre,
et de célébrer la messe de nos chairs si belles.
Aujourd’hui, ma langue et mes doigts
t’ont câlinée des heures durant, nous avons jouté de pureté,
tu étais si belle, et tu as geint de Grâce,
tes seins de magnificence ont durci alors,
l’archipel de ton pertuis m’a réclamée,
tes soupirs sont montés par delà les bourgs, et les cités de fer,
et ont délivré au monde
les hymnes de ta langueur et de ton ivresse,
puis j’ai vendangé le miel de ta Jouissance
que j’ai récolté en tremblant.
Nous reposons maintenant l’une dans l’autre,
tes yeux de clarté me fixent,
et étendue contre la paroi de tes aisselles,
je te déclame
des strophes d’amour et de splendeur !
Sophie Rivière
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