Poursuivant un périple chimèrique
Ces rêveurs acharnés de cimes inaccessibles
Déchirent la nuit de leur feu brassé.
Du gouffre de leur gueule profonde jaillissent
Des gerbes de brasiers floraux.
Ils se faufilent, serpents inasaisissables
Dans la faucille du ciel
Et paradent devant les hommes jesqu'au matin
Cristallisant leurs angoisses et frissons
Pour s'en revêtir comme d'un manteau.
Cette robe effrayante procure une sinistre grâce
Au vol rapace des monstres.
Ces rêveurs acharnés de cimes inaccessibles
Déchirent la nuit de leur feu brassé.
Du gouffre de leur gueule profonde jaillissent
Des gerbes de brasiers floraux.
Ils se faufilent, serpents inasaisissables
Dans la faucille du ciel
Et paradent devant les hommes jesqu'au matin
Cristallisant leurs angoisses et frissons
Pour s'en revêtir comme d'un manteau.
Cette robe effrayante procure une sinistre grâce
Au vol rapace des monstres.