Les cigognes
Échassiers paisibles, oiseaux sacrés,
Aux longues pattes et au bec corail,
Légendaires héros, porteurs de bébés,
En doux vols planés, les ailes en éventail,
Les premières arrivées de cette année,
Bravant les vents et la pluie de février,
Dans leurs nids au sommet des pylônes,
Sont déjà nichées, les fidèles cigognes.
Revenues des contrées très éloignées,
De-là où elles émigrent chaque année,
Symbole de bonheur et de prospérité,
Leur arrivée est le gai signe printanier.
Avec soins et amour, elles ravaudent
Leurs nids de branchettes et duvet
Après les longues saisons d’exode
Et l’endurance de leur épuisant trajet.
En duo et en bon lignage pour la vie,
Rebâtissent chaque fois le même nid,
Affublées de châle blanc uni raffiné
Le dessous en lisse tutu noir rayonné,
En parades, elles planent à la ronde
Autour du lieu de leur future ponte,
Déployant leurs légères larges ailes
dans les airs en pluie neige et grêles.
Par de belles Sérénades amoureuses,
Elles manifestent leur contentement,
Au ton de castagnettes de danseuses,
Dans de si charmants craquètements.
Après la nichée écloront les oisillons,
Protégés avec soins et vive attention,
Grassement gavés de petits poissons
De grenouilles de serpents et grillons.
Aussitôt grandis, les forts cigogneaux,
Éclairés par leurs aînés expérimentés,
En colonie initiée par un matin chaud,
Ensemble prendront leur voie tracée.
Elles repartiraient à la saison des blés
Quand la cigale déploierait ses forts cris
Sous l’enflammant soleil du radieux été
Toutes heureuses, leur devoir accompli.
Bahri (Obarry) 23.03.2017
Échassiers paisibles, oiseaux sacrés,
Aux longues pattes et au bec corail,
Légendaires héros, porteurs de bébés,
En doux vols planés, les ailes en éventail,
Les premières arrivées de cette année,
Bravant les vents et la pluie de février,
Dans leurs nids au sommet des pylônes,
Sont déjà nichées, les fidèles cigognes.
Revenues des contrées très éloignées,
De-là où elles émigrent chaque année,
Symbole de bonheur et de prospérité,
Leur arrivée est le gai signe printanier.
Avec soins et amour, elles ravaudent
Leurs nids de branchettes et duvet
Après les longues saisons d’exode
Et l’endurance de leur épuisant trajet.
En duo et en bon lignage pour la vie,
Rebâtissent chaque fois le même nid,
Affublées de châle blanc uni raffiné
Le dessous en lisse tutu noir rayonné,
En parades, elles planent à la ronde
Autour du lieu de leur future ponte,
Déployant leurs légères larges ailes
dans les airs en pluie neige et grêles.
Par de belles Sérénades amoureuses,
Elles manifestent leur contentement,
Au ton de castagnettes de danseuses,
Dans de si charmants craquètements.
Après la nichée écloront les oisillons,
Protégés avec soins et vive attention,
Grassement gavés de petits poissons
De grenouilles de serpents et grillons.
Aussitôt grandis, les forts cigogneaux,
Éclairés par leurs aînés expérimentés,
En colonie initiée par un matin chaud,
Ensemble prendront leur voie tracée.
Elles repartiraient à la saison des blés
Quand la cigale déploierait ses forts cris
Sous l’enflammant soleil du radieux été
Toutes heureuses, leur devoir accompli.
Bahri (Obarry) 23.03.2017