Les bras de la marmotte,

[palmipede]

Marmotte,

Puisqu’a l'aube de ma vie,
J’ai été tant meurtrie.
Je cherche le rétablissement,
À travers chaque instant.
Dans tous les bras fort,
J’ai cherché du réconfort.​

Pourtant,

Un jour, contre toi enlacé,
J’ai été poliment rejeté.
C'était un matin de décembre,
Tu as réduit mon âme en cendres.
Aujourd’hui, bien qu'amie,
Tu ignore mon agonie.​

Maintenant,

Oserai-je à nouveau me blottir contre toi,
Pour apaiser mon émoi ?
Est-ce que sans mauvaise pensée,
Tu accepteras de me serrer?
J’espère que dans ton univers,
Le réconfort n'a rien de pervers?​

En vérité

Toutes ces chastes pensées,
Tu les as mal interprétées:
Je ne cours pas après la chair,
J’ai fait le tour de ces affaires.
Je ne veux que ton cœur,
Il m'apporte tant de bonheur.​

Un jour,

Je me déciderai enfin,
Je serrerai ton cœur contre le mien.
Si tu me rejette comme tu l’as déjà fait,
Je crois bien que j'en mourrai !
Mais si tu me sers comme un bébé,
Et je me sentirai enfin apaisé.​

S’il te plait,

Tu verras, ce n'est pas dur,
tant que nos intentions restent pures.
D’accord, je tricherai un peu,
Je humerai tes cheveux.
Mais en révélant ainsi ta bonté,
Tu seras toi même émerveillé.​

 

[gigibleue]

très beau poème
meme si des fois j'avoue que je meurs d'envie de savoir qui est la marmotte...

 

[Kiddy]

Je suis si compliquée parfois que ça peut être dure. Merci.