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Les blancs couloirs

lilasys

Maître Poète
#1
Les blancs couloirs

Dans les cursives désertes nul bruit ne résonne
Que celui monotone des machines retenant la vie
À cette heure tardive ne passe plus personne
Et la mort qui moissonne s'en trouve réjouie

Elle va de chambre en chambre, ici elle sanctionne
Là, elle aumône quelques jours de sursis
Plus loin, intriguée, elle cautionne
D'un vieux tout perclus la visite au paradis

Plus loin, toujours poursuivant son boulot
Elle trouve une femme à genou qui prie
S'en approche et écoute ses mots
Elle implore indulgence pour sa fille

Elle lève sa faux pour mettre un terme au martyre
J'offre ma vie pour qu'elle arrête son bras
Me regarde ébahie et partant d'un grand rire
Nous laisse dans la chambre, tous les trois

C'est à ce moment que j'ai croisé Ton regard
À ce moment que j'ai repris goût à la vie
Me reste dans l'esprit comme un vide bizarre :
Est-ce que la mort mon cœur aurait compris ?

Dans les blancs couloirs, quand descend la nuit,
La mort et la vie se croisent en permanence
Pour certains c'est la fin, pour d'autres un sursis
Pour moi ce fut encore mieux : une nouvelle existence.......

LILASYS

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gouina

Maître Poète
#2
A vrai dire tout le monde est en sursis.
Quand on voit des gens ainsi alités et leurs vies semblent arrivées à échéances on sent qu'on est en vie jouissant de la santé.
Joli poème qui donne envie de le relire et méditer.Merci
Bisous,Gouina
 

legamin

Maître Poète
#3
Nul ne sait quand la faux fera son office mais une chose est sûre c'est que la mort viendra un jour. On ne sait pas quel visage elle aura.
Certains désirent plus que tout, un sursis, encore un peu de temps, quand d'autres aimeraient inviter la faucheuse pour une dernière danse.
Merci pour cette lecture et pour la réflexion qu'elle suscite
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Margho

Maître Poète
#4
La faucheuse qui déambule dans les longs couloirs et frappe au gré de ses envies... Une belle idée. On aimerait qu'elle ait compris... Merci Lilasys (j'allais écrire Lila-lys : mauve et blanc, comme un demi-deuil qui sied à votre poème).
 

iboujo

Maître Poète
#7
La Mort inspiratrice d'un fabuleux te texte
Elle rodé d la ou elle veut '. Fait ce qu elle veut c est une faucheuse de vies intimement liée à tout humain quand?ou?comment? Tu es une grande poétesse LOla n ou lié jamais cela bises jj
 

lilasys

Maître Poète
#10
Merci pour avoir pris le temps de lire ces mots noirs qui hantent ces couloirs où la nuit est bien trop noire !!! Les heures sont longues et parfois le gémissement ou pire le cri d'un patient vous alerte ...En me levant j'ai senti cet invisible faucheuse qui faisait ses emplettes , un jour celui là !!demain un voisin ....Un texte qui fait comprendre que l'on est pas grand chose face à Dame nature qui s'éclipse sous la faux ....BISOUS et merci de votre gentille visite
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#12
La mort, la vie, deux extrêmes qui se touchent
et se tiennent : la vie jusqu'à quand? la mort dans combien de temps?
On sent chacun un pied sur terre, l'autre sur le qui vive, en nous!
L'avertissement ne se faisant pas toujours

Quand le Chapelet de la vie se prend en grains priés
la force réagit en secours!

Une profondeur dans ton texte filtre le marbre atteint,
de nombreuses veines sont puissantes à nous transmettre
l'émotion en partage!

Bien à toi, Polymnie2
 
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