La guerre.
L'évanescence en deuil royal sonne sa cloche,
Ses yeux, sont des brassées de fleurs sans passion,
Se masque le soleil levant, sous l'onction,
La harpe en main bat son appel et s'effiloche,
Sa crinière de pieds fourchus fête l'arbre
Sa caravane, enfer d'oiseaux de paradis !
L'immensité du ciel brûlé qu'ose l'iblis
Chatoyant d'or graver le soir sur l'âcre marbre,
De son sabbat n'est qu'un piteux déguisement,
Des combattants tombés hier en herbes folles,
Trismegistes, huant ses longs pleurs de paroles
La victoire hélas n'est qu'un frémissement
Et demain n'est qu'un long passé, la mélodie
De la guerre, celui du front, sic... Parodie.