L’enfant et le chien
Quand je te vois paraître
Auprès de ton ami
Je me dis que, peut-être,
C’est un enfant aussi.
Lorsque à terre tu te couches
La tête sur son flanc,
L’haleine de vos bouches
Devient un grondement.
Dès que ta main caresse
Son poil moelleux et long,
Dans une folle ivresse
S’étire ton compagnon.
De sa langue baveuse
Il baise ton visage.
Sa façon cajoleuse
Provient de ce langage
Qui sied à l’animal
Pour prouver son amour,
Un amour virginal,
Sublime, et sans détour,
Car, il reste fidèle
Ce tendre compagnon,
Si ton jeu le harcelle
Il n’en est point grognon.
Quand sa patte se tend
Pour rechercher ta main
Je crois voir, un instant,
Qu’il vaut mieux qu’un humain.
extrait de "Les roses du cœur"- 2005
Quand je te vois paraître
Auprès de ton ami
Je me dis que, peut-être,
C’est un enfant aussi.
Lorsque à terre tu te couches
La tête sur son flanc,
L’haleine de vos bouches
Devient un grondement.
Dès que ta main caresse
Son poil moelleux et long,
Dans une folle ivresse
S’étire ton compagnon.
De sa langue baveuse
Il baise ton visage.
Sa façon cajoleuse
Provient de ce langage
Qui sied à l’animal
Pour prouver son amour,
Un amour virginal,
Sublime, et sans détour,
Car, il reste fidèle
Ce tendre compagnon,
Si ton jeu le harcelle
Il n’en est point grognon.
Quand sa patte se tend
Pour rechercher ta main
Je crois voir, un instant,
Qu’il vaut mieux qu’un humain.
extrait de "Les roses du cœur"- 2005