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Le voyageur

troubadour

Maître Poète
#1
Des pas s'étendant à l'infini sur le sable,
Brûlant, d'un voyageur habillé d'un épais blanc.
Venu de nulle part, sa chamelle à ses flancs,
Regard, tout au bout de son long chemin friable.
Il avance en tenant le bout de la corde,
Qui lui sert de rênes, sous le soleil accablant,
Traversant quelques fois des pieux vestiges semblants,
De villes, hier riches, ruinées par la discorde.
Des hommes avides, sujets à l'avarice,
Au pouvoir, aux délices, supposés éternels.
L'heure si convenue, l'agonie salvatrice,
Vengeresse douce des opprimés fraternels.
Les dynasties s'écroulent, les trônes fléchissent,
Les titans s'affaissent devant le sablier frêle,
Toute vie s'éteint, disparaît devant l'éternel.
La mesure sera juste, peu se réjouissent.
Amants et jolies maîtresses, or et richesse,
Rires et caresses, présents et maladresse.
Tous se fanent et retournent à la poussière.
S'échappant de l’œil, une larme chaude et sincère,
De ce voyageur à travers la vie, et mes vers,
Bien seul, vulnérable dans une pincée de sable,
D'un point de terre, baignant dans le grand univers

Dans une poignée divine, du grand pitoyable.
Ame enchaînée à la terre et au toit céleste,

Ta chair friande de l'opulence terrestre,
Tout égarement connaîtra une fin funeste,
La vie, n'a point était une pure coïncidence,
Mais une création d'une absolue intelligence,
D’Allah, Dieu l'omnipotent créateur de l'univers.
Demain tu finiras par cette terre couvert.
Il s'arrête, se met au devant sa chamelle,
Il lève ses bras en direction de la Mecque,
Se prosterne, en pleurant de toutes ses prunelles.
Sa dernière heure et venue, en ce lieu unique,
Mais crois moi bien, qu'il n'est pas mort solitaire;
Témoin, quand son âme a rejoint les cieux sans ailes,
Mon poème et sincère, loin d'être Voltaire,
Mais si tu ne me crois pas, demande sa chamelle.


14/10/2010