Huppes engagées battent le ciel immobile,
Du pont, se disputent brillance du saumon
Que l'albatros géant ravit à l'artimon,
Large comme un avion, mou et malhabile.
Les sanglots de l’Automne noient la rive
De bord à bord, nos mains peignent l'envol
Dont les sombres ailes atteignent un survol
Majestueux, dans la brume qui nous arrive.
Du pont, se disputent brillance du saumon
Que l'albatros géant ravit à l'artimon,
Large comme un avion, mou et malhabile.
Les sanglots de l’Automne noient la rive
De bord à bord, nos mains peignent l'envol
Dont les sombres ailes atteignent un survol
Majestueux, dans la brume qui nous arrive.
Les falaises noires dessinent le silence,
Une coulée de nuit embrasse les ombres,
S’estompent paroles, face à la pénombre
Avancent à l’horizon les turbulences.
Une monte en garde faite sur les sphères
Le vent vire à l’est, s’inonde le récif,
Nous voilà ballotés sur la vague en esquif,
Grincement, roulis change l’atmosphère.
Rauques sont les voix, yeux clos, enfin surprise !
Diomedea fend l’air en rasant nos têtes,
Quand un beau pétrel vient jouer le trouble-fête,
Signes désaccordés, ô douce méprise.
Une coulée de nuit embrasse les ombres,
S’estompent paroles, face à la pénombre
Avancent à l’horizon les turbulences.
Une monte en garde faite sur les sphères
Le vent vire à l’est, s’inonde le récif,
Nous voilà ballotés sur la vague en esquif,
Grincement, roulis change l’atmosphère.
Rauques sont les voix, yeux clos, enfin surprise !
Diomedea fend l’air en rasant nos têtes,
Quand un beau pétrel vient jouer le trouble-fête,
Signes désaccordés, ô douce méprise.