Mon âme est un verger gorgé d'un long printemps ;
Elle a les blés trempé d'or comme chevelure
Et l'herbe y est sa peau ondulant son allure
Où les fleurs sont ses yeux aux lointains éclatants.
Elle a aussi son arbre ayant germé longtemps
Sans jamais ébranler la céleste toiture
Lui faisant un abri de sa large stature
Aux idées qui naissent dans ses nids miroitants.
Enfin elle a ses soirs, ses douces aurores
Où grondent les sèves et les rosées sonores
Tel un flux incessant de larmes et de sang.
Et ça et là l'ont voit une pomme, une poire
Mûrir leurs arômes sous un soleil croissant ;
C'est son cœur qui bat et qui cherche encore à croire...
Texte protégé
Logan
Elle a les blés trempé d'or comme chevelure
Et l'herbe y est sa peau ondulant son allure
Où les fleurs sont ses yeux aux lointains éclatants.
Elle a aussi son arbre ayant germé longtemps
Sans jamais ébranler la céleste toiture
Lui faisant un abri de sa large stature
Aux idées qui naissent dans ses nids miroitants.
Enfin elle a ses soirs, ses douces aurores
Où grondent les sèves et les rosées sonores
Tel un flux incessant de larmes et de sang.
Et ça et là l'ont voit une pomme, une poire
Mûrir leurs arômes sous un soleil croissant ;
C'est son cœur qui bat et qui cherche encore à croire...
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Logan