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Le Velours Noir

wood

Nouveau poète
#1
De ma ténébreuse prison, j’attends. Ton nom même me fait oublier le passé. Tu étais comme ces femmes dont le sang enivrant m’obsédait plus que le véritable amour. Toi, mon aimée, ton chemin a croisé le mien et ta vie emportée dans un tourbillon de délice. Décadence, à chaque pas que tu faisais, mon cœur je te donnais. Plus rien. A présent le regret m’anime. Donne-moi le baiser qui me sera fatal, embrasse la mort de cette froide lame et pars loin de moi exorciser le passé et les fantômes d’un esprit tourmenté. Pourquoi mes lèvres touchèrent ton sang ? Amour dis-moi que tu n’as jamais cessé de prier… dis-moi que tu n’as jamais cessé de penser à notre idylle… La passion t’a emportée et avec elle mon âme effacée. Dans ce tombeau, dans les bras de l’Eternité tu reposeras, ici même où l’agréable lumière d’un ange envolé s’est éteinte. Et ta main frêle, frémissante au toucher de ma peau, adorable odeur d’un parfum troublant, et ton corps plus brûlant que les flammes dansantes au coucher du soleil, perçaient la nuit de tes yeux magnifiques. Un court instant encore avec toi, et ton âme pourra me quitter. Maintenant j’attends la mort que l’on donne au meurtrier, j’attends de te retrouver.