L’approche du printemps et du soleil plus chaud de mars annoncent le joli temps des sucres. Nuits froides et jours ensoleillés raniment les érables majestueux pour en solliciter cette sève sucrée, liqueur d’un réveil réparateur. Dans les cantons, érables entaillés déversaient par chalumeaux selon le gré des gels et dégels dans des seaux que l’on cueillait et disposait dans des tonneaux traînés par chevaux.
Technologie oblige, c’est maintenant par tubulure que cette eau pure d’érable est acheminée vers les bouilloires pour en faire sirop, parfumée de cette essence unique.
En fin de mars et début avril, c’est le temps d’aller à la cabane à sucre ; œufs dans le sirop, oreilles de crisse salée et croquantes, fèves au lard, jambon cuit à saveur d’érable, crêpes, tarte au sucre. Rien pour perdre poids mais une fois par année, c’est le temps des sucres.
En après-midi, rigodons, danses carrées, histoires et chants vibrent au son de la musique d’accordéon et de violon. Ballade en traineau tiré par chevaux ; les jeunes amoureux iront se fondre dans le bois et boire à même les seaux et furtivement s’embrasser. C’est le temps des sucres, le temps de célébrer le printemps qui arrive.
Avant de partir, manger de cette tire dont notre palais ne se lasse jamais. Sur banc de neige, le sirop versé prend forme d’une ligne caramel que l’on cueille avec cuillère de bois et que l’on porte à notre bouche. Délice sans pareil. Un autre cadeau de la nature.
Pierre
Technologie oblige, c’est maintenant par tubulure que cette eau pure d’érable est acheminée vers les bouilloires pour en faire sirop, parfumée de cette essence unique.
En fin de mars et début avril, c’est le temps d’aller à la cabane à sucre ; œufs dans le sirop, oreilles de crisse salée et croquantes, fèves au lard, jambon cuit à saveur d’érable, crêpes, tarte au sucre. Rien pour perdre poids mais une fois par année, c’est le temps des sucres.
En après-midi, rigodons, danses carrées, histoires et chants vibrent au son de la musique d’accordéon et de violon. Ballade en traineau tiré par chevaux ; les jeunes amoureux iront se fondre dans le bois et boire à même les seaux et furtivement s’embrasser. C’est le temps des sucres, le temps de célébrer le printemps qui arrive.
Avant de partir, manger de cette tire dont notre palais ne se lasse jamais. Sur banc de neige, le sirop versé prend forme d’une ligne caramel que l’on cueille avec cuillère de bois et que l’on porte à notre bouche. Délice sans pareil. Un autre cadeau de la nature.
Pierre