Elle était allongée tendrement
dans l'herbe fraîchement coupée
Ça sentait si bon le printemps
annonciateur d'un bel été
C'était un de ces dimanches
où l'on se sent heureux
Assise ses mains sur les hanches
son visage tourné vers le ciel bleu
Elle me parlait doucement
riait parfois de son rire moqueur
ce rire que j'aimais tant
Elle était là et m'ouvrait son cœur
Elle se sentait enfin libre
se pencha vers moi
lentement se leva
cueillit quelques marguerites
C'était un bel après-midi de juin
ses confidences nous rapprochaient soudain
elle me tendit les fleurs
il faisait soleil dans mon cœur
Alors que l'émotion vivait en moi
Sur le gazon de notre jardin
elle respirait sereine et s'abandonna
à mon étreinte sans lendemain
Qui aurait dit que s'inscrivait le mot "fin"
sur notre bonheur le temps assassin
allait arriver bientôt
Son dernier mois de juin
Pour ma fille tant aimée
Partie dans un monde nouveau
Les fleurs tristement fanées
Fini le temps des coquelicots...
©annie... ninette195Ձ
dans l'herbe fraîchement coupée
Ça sentait si bon le printemps
annonciateur d'un bel été
C'était un de ces dimanches
où l'on se sent heureux
Assise ses mains sur les hanches
son visage tourné vers le ciel bleu
Elle me parlait doucement
riait parfois de son rire moqueur
ce rire que j'aimais tant
Elle était là et m'ouvrait son cœur
Elle se sentait enfin libre
se pencha vers moi
lentement se leva
cueillit quelques marguerites
C'était un bel après-midi de juin
ses confidences nous rapprochaient soudain
elle me tendit les fleurs
il faisait soleil dans mon cœur
Alors que l'émotion vivait en moi
Sur le gazon de notre jardin
elle respirait sereine et s'abandonna
à mon étreinte sans lendemain
Qui aurait dit que s'inscrivait le mot "fin"
sur notre bonheur le temps assassin
allait arriver bientôt
Son dernier mois de juin
Pour ma fille tant aimée
Partie dans un monde nouveau
Les fleurs tristement fanées
Fini le temps des coquelicots...
©annie... ninette195Ձ