Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Le saint siècle

Golca

Nouveau poète
#1
Elle était étendue sur un tapis de fleurs
Aux parfums enivrants et aux chaudes couleurs,
Un de ces soirs d’été que tout esprit aimant
Se prend à regarder pour un nouvel élan.
La craintive lueur du soleil déclinant
Venait se déployer comme un voile brillant
Sur ses cheveux dorés. Qu’elle était belle et pure !
Voilà dans son écrin mon aimée créature
Que depuis trop longtemps, dans un timide espoir,
J’attends tous les matins et pleure tous les soirs.

Prends ma main et marchons vers ce bois éternel,
Pyrée majestueux de l’antique étincelle ;
Et nos âmes heureuses et nos cœurs jouvenceaux
Découvriront la gloire en ce divin tableau ;
Car voici Xénophon et sa puissante armée,
Le fervent Thémistocle et son trésor caché
Qui d’une voix ont fait d’un peuple tout un rêve.
Deux mille ans ont passé ; un nouveau jour se lève.

Comment ne pas songer, sous ses feuilles vermeilles,
Que nulle part aux cieux nous n’avons nos pareils ?
Nous combattons l’ennui, défendons la passion ;
Marche frénétique ! N’est ce qu’une illusion ?
Ce siècle est un temple aux colonnes élancées
Vers l’esprit de la rime et le culte des fées.
Prends ma main et marchons sur ce chemin désert
Et gardons en nos yeux ce bonheur éphémère.