Le réveil du mort.
Leurs larmes nourrissent ma terre, leurs fleurs me redonnent espoir
Ils parlent au ciel, mais je me trouve sous terre.
Cette frustration m’excède…
L’heure a sonné.
C’est par ce soir de brume que je me lève.
Je marche péniblement, enjambant les lits de mes confrères,
Et me dirige lentement vers la sortie de mon cimetière.
Puis, je m’arrête.
A quoi bon assouvir ma vengeance envers l’homme qui a mit fin à ma misérable vie ?
Il ne peut plus faire renaître la lueur de mes yeux,
Et il paiera lorsqu’il sera allongé tout comme moi.
A quoi bon embrasser les gens que j’aime ?
Leur vie est depuis le chemin que je n’ai jamais emprunté.
Je vais me perdre…
A quoi bon revenir, si dans ce macabre dortoir nous sommes tous des oubliés ?
L’avancée se fait sans moi.
Je suis perdu.
Je baisse la tête et regarde la terre.
Je retourne chez moi et m’allonge pour la dernière fois.
A quoi bon souffrir, si on est sûr de mourir…
Leurs larmes nourrissent ma terre, leurs fleurs me redonnent espoir
Ils parlent au ciel, mais je me trouve sous terre.
Cette frustration m’excède…
L’heure a sonné.
C’est par ce soir de brume que je me lève.
Je marche péniblement, enjambant les lits de mes confrères,
Et me dirige lentement vers la sortie de mon cimetière.
Puis, je m’arrête.
A quoi bon assouvir ma vengeance envers l’homme qui a mit fin à ma misérable vie ?
Il ne peut plus faire renaître la lueur de mes yeux,
Et il paiera lorsqu’il sera allongé tout comme moi.
A quoi bon embrasser les gens que j’aime ?
Leur vie est depuis le chemin que je n’ai jamais emprunté.
Je vais me perdre…
A quoi bon revenir, si dans ce macabre dortoir nous sommes tous des oubliés ?
L’avancée se fait sans moi.
Je suis perdu.
Je baisse la tête et regarde la terre.
Je retourne chez moi et m’allonge pour la dernière fois.
A quoi bon souffrir, si on est sûr de mourir…
