Avant tout je veux vous faire part de la souffrance morale de l’enfant déraciné.
Je n’ai pas à me plaindre j’étais déjà grand je reviendrai plus tard car je n’ai que cette idée en tête sur les bébés qui ont vécu cette atrocité subventionnée par la sécurité sociale !. Merci à eux et au service de la Dass car il ne s’agisait pas là d’enfants abondonés mais de bébés adorables avec une maman et un papa qui les aimaient de tout leur cœur de toute leur âme !.
J’ai eu une enfance rendue difficile par les circonstances de la vie j’ai déjà écrit le début de ma biographie, mais ma mère et mon père m’aimait.
Je vivais dans une petite ferme très modeste mes parents étaient pauvres cependant la chaleur humaine était bien présente et l’on ne manquait de rien.
Le peu d’habits que nous possédions étaient journellement lavés à la main par la mère et les chaussures étaient cirés tous les matins avant notre départ à l’école bref nous étions propres et pas malheureux à cette époque !.
Le choc psychologique fut important je n’étais pas un enfant difficile cela me servira, par contre j’étais très attaché à mon environnement à l’amour parental qui est sûrement la plus grande richesse que l'on peut espérer dans sa prime jeunesse.
Là tout s’effondrait une seule idée revenait en boucle apportant l’angoisse perpétuelle je veux rentrer chez moi pour ne plus avoir à souffrir pour retrouver les miens les serrer très fort dans mes petits bras, revoir mon chien, mon chat et tous les animaux de la ferme ils sont sûrement malheureux aussi de ne plus me voir !.
Les minutes sont semblables aux heures, les heures aux mois les mois aux années !.
Tout s’effondre, la solitude chez l’enfant est immense elle ne ressemble à aucunes autres, elle ne se dompte pas on ne s’y habitue jamais elle nous ronge à petit feu !.
Mon premier réveil fut très pénible je ne peux pas vous le décrire il est inscrit dans mon âme comme une plaie insaisissable .
Je devais rester de longs mois, je commençais mon séjour et heureusement que je n’avais aucune notion du temps par rapport à mon ignorance scolaire !.
Une maman basque arriva vous savez celle que l’on a pas envi de peloter une rude une pure une solide à la main noueuse rapide comme l’éclair !.
Je passe bien évidemment sur la toilette matinale qui n’existait pas j’ai le vague souvenir d’une douche commune prise durant la première partie de mon emprisonnement.
Toujours dans le sous sol j’allais prendre mon premier petit déjeuner !.
A vrai dire devant ce breuvage infect certains nouveaux étaient réticents, dégoûtés à la limite du vomissement, c’est pas parce qu’ils étaient difficiles croyez-moi !.
Mange me dit un de mes camarades il faut que tu manges !.
Je n’ai pas faim j’ai l’estomac noué....
Mais, il fallait bien faire ce gros effort j’ai fini par avaler une gorgée ce fut la seule.
J’ai vu des enfants refuser de manger durant deux jours les plus anciens s’arrangeaient pour que la surveillante ne s’apercoivent de rien mais la faim finit toujours par être la plus forte et persuade les plus résistants!.
A midi et le soir les repas semblables nous étaient servis il n'était pas rare de trouver notre ami préféré le cafard dans notre assiette !.
De très grosses boîtes de conserves d’environ cinquante kilogrammes sans étiquettes garnissaient les poubelles m’a raconté ma mère, elle avait eu la curiosité de soulever un couvercle le jour où elle est vunue me libérer.
Pâtes mélangées aux lentilles enfin des cocktails surprenants immangeables aux odeurs repoussantes composaient le plat unique et principal servi régulièrement matin et soir.
Mais on s’encougeait il le fallait bien finir son assiette quoiqu’il arrive c’’était devenu notre mission.
Il fallait reprendre du poids à tout prix !...on ne quitterait la fondation qu’à cette seule condition, d’ailleurs nous étions arrivés dans ce seul but, reprendre du poil de la bête !.
Et des bêtes nous étions .
Prochain chapitre demain....pas triste !.
Bonne journée Maurice
Je n’ai pas à me plaindre j’étais déjà grand je reviendrai plus tard car je n’ai que cette idée en tête sur les bébés qui ont vécu cette atrocité subventionnée par la sécurité sociale !. Merci à eux et au service de la Dass car il ne s’agisait pas là d’enfants abondonés mais de bébés adorables avec une maman et un papa qui les aimaient de tout leur cœur de toute leur âme !.
J’ai eu une enfance rendue difficile par les circonstances de la vie j’ai déjà écrit le début de ma biographie, mais ma mère et mon père m’aimait.
Je vivais dans une petite ferme très modeste mes parents étaient pauvres cependant la chaleur humaine était bien présente et l’on ne manquait de rien.
Le peu d’habits que nous possédions étaient journellement lavés à la main par la mère et les chaussures étaient cirés tous les matins avant notre départ à l’école bref nous étions propres et pas malheureux à cette époque !.
Le choc psychologique fut important je n’étais pas un enfant difficile cela me servira, par contre j’étais très attaché à mon environnement à l’amour parental qui est sûrement la plus grande richesse que l'on peut espérer dans sa prime jeunesse.
Là tout s’effondrait une seule idée revenait en boucle apportant l’angoisse perpétuelle je veux rentrer chez moi pour ne plus avoir à souffrir pour retrouver les miens les serrer très fort dans mes petits bras, revoir mon chien, mon chat et tous les animaux de la ferme ils sont sûrement malheureux aussi de ne plus me voir !.
Les minutes sont semblables aux heures, les heures aux mois les mois aux années !.
Tout s’effondre, la solitude chez l’enfant est immense elle ne ressemble à aucunes autres, elle ne se dompte pas on ne s’y habitue jamais elle nous ronge à petit feu !.
Mon premier réveil fut très pénible je ne peux pas vous le décrire il est inscrit dans mon âme comme une plaie insaisissable .
Je devais rester de longs mois, je commençais mon séjour et heureusement que je n’avais aucune notion du temps par rapport à mon ignorance scolaire !.
Une maman basque arriva vous savez celle que l’on a pas envi de peloter une rude une pure une solide à la main noueuse rapide comme l’éclair !.
Je passe bien évidemment sur la toilette matinale qui n’existait pas j’ai le vague souvenir d’une douche commune prise durant la première partie de mon emprisonnement.
Toujours dans le sous sol j’allais prendre mon premier petit déjeuner !.
A vrai dire devant ce breuvage infect certains nouveaux étaient réticents, dégoûtés à la limite du vomissement, c’est pas parce qu’ils étaient difficiles croyez-moi !.
Mange me dit un de mes camarades il faut que tu manges !.
Je n’ai pas faim j’ai l’estomac noué....
Mais, il fallait bien faire ce gros effort j’ai fini par avaler une gorgée ce fut la seule.
J’ai vu des enfants refuser de manger durant deux jours les plus anciens s’arrangeaient pour que la surveillante ne s’apercoivent de rien mais la faim finit toujours par être la plus forte et persuade les plus résistants!.
A midi et le soir les repas semblables nous étaient servis il n'était pas rare de trouver notre ami préféré le cafard dans notre assiette !.
De très grosses boîtes de conserves d’environ cinquante kilogrammes sans étiquettes garnissaient les poubelles m’a raconté ma mère, elle avait eu la curiosité de soulever un couvercle le jour où elle est vunue me libérer.
Pâtes mélangées aux lentilles enfin des cocktails surprenants immangeables aux odeurs repoussantes composaient le plat unique et principal servi régulièrement matin et soir.
Mais on s’encougeait il le fallait bien finir son assiette quoiqu’il arrive c’’était devenu notre mission.
Il fallait reprendre du poids à tout prix !...on ne quitterait la fondation qu’à cette seule condition, d’ailleurs nous étions arrivés dans ce seul but, reprendre du poil de la bête !.
Et des bêtes nous étions .
Prochain chapitre demain....pas triste !.
Bonne journée Maurice
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